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Blog sur l'astronomie et l'astrophysique

26 mars 2017

Quel télescope et pour quel usage?

Pour éviter certains pièges lors de l'achat d'un télescope, nous vous conseillons de venir nous voir ou de prendre contact avec l'observatoire d'astronomie le plus proche de chez vous.

Il est nécessaire de connaître un minimum le "langage du métier". Les termes emplyée par les vendeurs ou techniciens ne vous seront pas forcément familier.

En vous rendant à l'Observatoire d'astronomie d'hesloup ou celui le plus proche de chez vous, vous aurez ainsi la possibilité d'essayer et d'observer dans plusieurs instruments ce conceptions différentes, cela vous permettra de voir avec lequel vous êtes le plus à l'aise et qui vous correspond le mieux. Vous repartirez non seulement en ayant observer pour la première fois mais en plus vous repartirez avec de bons conseils.

L'astronomie se situe dans deux classes différentes: Les astronomes amateur et les astronomes professionnels.

Pour un amateur, la seule chose qu'il va souhaiter, c'est faire de l'observation de base (étoiles, planètes, constellations). L'astronomie n'est pas une chose aussi simple qu'elle n'y paraît. Elle demande un apprentissage de base pour apprendre à se repérer dans le ciel, savoir quoi chercher et quand, et aussi quel appareil pour tels objets. A savoir que l'on utilisera pas forcément le même appareil selon ce qu'on veut observer.

 

Par exemple, pour observer la Lune et les planètes proches, une simple paire de jumelles ou une petite lunette suffit amplement. En revanche pour observer les planètes plus en détails, il vous faudra passer sur un télescope de taille 114/900 mm. Ce type de télescope est particulièrement adapté aux débutants et il a pour avantage de ne pas être lourd et ne prend pas de place, de plus il est facile à manipuler et ne nécessite pas de connaissances particulières car sa monture est équatoriale manuelle. Ceci dit, il ne faut pas acheter ce type de télescope n'importe où. Attention si vous en achetez un d'occasion sur internet (allez-y avec quelqu'un qui connaît bien ce type d'optique car il faut tout regarder dans les détails: Miroirs principal et secondaire, mouvement de la monture, stabilité du trépied). N'achetez pas un télescope qui a un miroir pigmenté ou avec une rayure, même infime, la qualité d'observation ne sera pas bonne. N'achetez pas non plus votre télescope dans une grande surface, même si le prix lors de promotions alléchante aux pèriodes des fêtes vous paraît intéressant, ce genre de télescope n'est pas la solution. Les pièces mécanique sont en plastique et casse facilement et les oculaires ne sont pas de très bonne qualité.

Quel télescope choisir?

Pour un enfant, une petite lunette est très bien adaptée. La lunette est facile à manipuler et de plus permet de voir des planètes et la Lune.

Pour un adulte, Une lunette ou un télescope sont adaptés. Si vous ne souhaitez faire que de l'observation de la Lune et éventuellement Jupiter, une simple lunette vous conviendra. Maintenant si vous souhaitez faire plus, comme regarder les anneaux de Saturne, Mars, Vénus, des galaxies ou des nébuleuses, alors il vous faudra opter pour un télescope.

ATTENTION: Si vous voulez regarder le Soleil avec une lunette ou un télescope, ne le regardez jamais sans avoir mis un filtre spécifique sur l'optique. Les dommages causés par le rayonnement peuvent provoquer des lésions graves et irréversibles. Achetez un filtre solaire adapté à votre appareil, fixez le bien et vérifier par deux fois qu'il n'a pas un trou (même de la taille d'une aiguille), et si tout est correct, vous pouvez regarder le Soleil en toute sécurité. Ce conseil est à prendre au sérieux car beacoup de personnes n'ont pas suivi ce simple conseil et le regrette aujourd'hui.

Si vous souhaitez faire de la photo, cela est possible, en revanche vous ne pourrez faire que des temps de poses très court étant donné que la monture n'est pas motorisée et ne suit donc pas l'objet. Pour obtenir des conseils pour faire de la photo, n'hésitez pas à nous contacter, nous proposons des stages d'initiations à l'astrophotographie (généralement en juin afin de pouvoir en profiter tout l'été). Ce stage se déroule sur une journée au cous de laquelle, vous apprendrez les bases sur les différents appareils photos, les montures, apprendre à se repérer dans le ciel, et l'apprentissage de la retouche photo et du traitement d'image.

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26 mars 2017

LES TROUS NOIRS - 2

La géométrie d'un trou noir

Considérons un trou noir et la matière orbitant autour. Plus celle-ci se rapproche du trou noir, plus l'attraction gravitationnelle augmente; ainsi, la matière exige-t-elle une vitesse plus élevée pour pouvoir garder une orbite stable et ne pas finir happée par l'objet centrale. Tant et si bien qu'il arrive un moment où la matière devrait se déplacer à la vitesse de la lumière pour ne pas être engloutie par le trou noir. Il s'agit de la dernière orbite stable de la matière attirée par le trou noir. Elle forme une espèce d'"ultime frontière", que nous connaissons sous le nom "d'horizon des évènements du trou noir".Toute particule qui dépasse cette frontière sera happée.

On peut aussi envisager l'horizon des évènements non plus depuis la perspective d'un objet qui tombe vers le trou noir, mais depuis celle d'un objet qui tente de s'en extraire. Dans ce cas, la frontière correspond à la lumière qui, issue de l'étoile, ne parvient pas à se diriger vers l'infini mais reste là, figée. Dans le cas d'un trou noir statique, certains sont en rotation, cette frontière est aussi connue sous le nom de rayon de Schwarzschild ou rayon gravitationnel et se formule de la façon suivante, où M est la masse de l'objet et c, la vitesse de la lumière:

r={frac  {2GM}{c^{2}}}

Cette formule, valable pour un trou noir statique à symétrie sphérique également nommé trou noir de Schwarzschild, permet de calculer, le rayon d'un trou noir de masse équivalente à celle de la Terre ou du Soleil. Lorsque la masse ou la lumière traverse l'horizon des évènements, elle est attirée vers la région centrale du trou noir, soit la singularité.

http://sciencesetunivers.free.fr/trou_noir/singularite.jpg

 

Toute la masse de l'objet original se concentre alors dans cette région. On peut imaginer le trou noir comme une sorte d'entonnoir où la matière s'engouffre. La corbure du trou noir s'accentue jusqu'au point où, dans sa région la plus interne, cette courbure devient infinie. Là, tout devient mathématiquement infini: non seulement la courbure de l'espace-temps, mais aussi la densité de la matière et, par conséquent, la gravité.

Tout objet voué à tomber dans un trou noir termine écrasé dans ce que l'on nomme donc la singularité gravitationnelle et finit par atteindre une densité infinie. Mais, auparavant, il aura été sujet aux forces de marée, résultat de l'attraction gravitationnelle différente ressentie par plusieurs parties de l'objet à mesure que l'horizon des évènements se rapproche. On désigne les conséquences d'un tel processus sur l'objet du nom particulièrement éloquent de "spaghettification".

http://leblogd-arthur.hautetfort.com/media/01/01/2731428594.jpg

De fait, la transformation due aux forces de marée est double. D'une part, l'objet tend à s'allonger dans la direction radiale (c'est-à-dire vers le trou noir), en raison de l'attraction gravitationnelle différente citée plus haut. Et par ailleurs, il tend à s'étirer en direction transversale jusqu'à une taille nulle. Etant donné que la courbure est énorme près de l'horizon, l'objet peut devenir infiniment long sans dépasser de l'horizon des évènements.

26 mars 2017

La matière

A la fin du 19ème siècle, il semblait à la plupart des esprits que notre vision du monde pouvait se mouler dans un corpus théorique que l'on considérait comme achevé et pouvant prétendre à une interprétation physique de tout phénomènes. Les seules difficultés auxquelles on pouvait être confronté ne semblaient dues en fait qu'à la complexité des objets physiques étudiés.

Isaac Newton a écrit une théorie mécanique et semblait avoir atteint sa pleine maturité et pouvoir prétendre décrire le mouvement des corps matériels, à toutes échelles. Qu'il s'agisse de particule ponctuelles ou de solides indéformables, tous ces corps obéissent à un nombre restreint des lois déduites de l'équation fondamentale de la dynamique. Dans le formalisme de Newton, cette équation relie l'accélération à la force:


La conception que l'on pouvait avoir de la matière, à l'échelle microscopique, empruntait au langage de la mécanique. La matière était considérée comme un ensemble de particules élémentaires s'associant de façon plus ou moins rigide par des forces de liaisons et se comportant comme un ensemble d'oscillateurs.

Les travaux des chimistes au début du 19ème siècle, à la suite de Dalton (1766-1844), Avogadro (1776-1856) et Berzelius (1779-1848), finirent par imposer vers 1860, l'idée de l'atome comme unité indivisible de toute matière.

Le début du 20ème siècle et les expériences de Rutherford (1871-1937) présentaient le stade ultime de la division de la matière: les atomes composés de noyaux de charge positive et d'électrons de charge négative étaient modélisés par des systèmes planétaires microscopiques. La physique atomique était née. Elle allait faire apparaître ultérieurement les particules élémentaires proton et neutron comme constituants des noyaux atomiques.

26 mars 2017

la lumière par Mikael J.

Après des siècles d'hésitations entre modèle corpusculaire (Newton) et ondulatoire, il était admis que la théorie ondulatoire, initiée par Huygens (1629-1695) au 17ème siècle puis par Fresnel (1788-1827) au 18ème siècke, offrait le moyen de décrire parfaitement les rayons lumineux, visibles et invisibles. les équations de Maxwell (1831-1879), établies au milieu du 19ème siècle, associaient la lumière à l'oscillation du champ électromagnétique dans le temps et l'espace:

La théorie électromagnétique de Maxwell rendait compte parfaitement des propriétés typiques des ondes lumineuses: propagation, polarisation, diffraction, interférences.

 

Les travaux de Lorentz (1853-1928) expliquaient l'interaction entre la lumière et la matière en montrant que toute particule de charge q en mouvement est suceptible d'interagir avec le champ électromagnétique par la force:

de plus, si la particule chargée est en mouvement accéléré, elle émet un rayonnement dont l'intensité est proportionnelle au carré de l'accélération.

 

C'est cependant dans ce domaine de l'interaction matière-rayonnement que l'édifice de la physique du 19ème siècle fut remis en question par un certain nombre d'expériences, pour conduire à une reformulation dans un nouveau langage commun pour les ondes lumineuses et les particules matérielles.

26 mars 2017

LEXIQUE SCIENTIFIQUE – PHYSIQUE

ABERRATION : Défaut dans la formation des images par un système optique, les rayons lumineux issus d'un point objet ne formant pas un point image parfait.

 

ABERRATION OPTIQUE : Défauts de qualité d’une image (ayant comme principales causes : le gradient d’indice, l'asymétrie, l'astigmatisme, la mauvaise courbure, la géométrie mauvaise sur l’objet) perturbant soit l'axe optique soit le point où arrive le rayon.

 

ABSORBANCE : Grandeur caractérisant le pouvoir absorbant d'une substance pour les radiations monochromatiques.

 

ABSORPTION : Transfert d'un composant d'une phase à une autre. Dans les sciences physiques, le terme absorption est utilisé chaque fois qu'un système hétérogène évolue de telle manière que toutes les phases disparaissent sauf une, qui capte les autres.

 

ACCELERATION DE LA PESANTEUR : Champ attractif qui s'exerce sur tout corps matériel (donc doté d'une masse) au voisinage de la Terre ou d'une autre planète.

 

ACTIF : Qualifie un dipôle dont la différence de potentiel entre ses bornes n'est pas nulle quand aucun courant ne le traverse.

 

ADIABATIQUE : Qualifie une transformation selon laquelle un système évolue sans qu'aucune quantité de chaleur ne soit échangée avec le milieu extérieur.

 

ADSORPTION : Fixation superficielle quasi réversible d'une substance liquide ou gazeuse (substance adsorbée) à la surface d'un support solide (support adsorbant).

 

AÉRODYNAMIQUE : Science qui étudie les phénomènes accompagnant tout mouvement relatif entre un corps et le fluide qui le baigne.

 

AÉROSOL : Suspension, dans un milieu gazeux (généralement l'atmosphère), de particules solides ou liquides, ou les deux, présentant une vitesse de chute négligeable.

 

ALLOTROPIE : Propriété qu'ont certains corps de se présenter sous diverses formes selon les différentes possibilités d'arrangement des atomes ou des molécules qui les constituent.

 

AMPÈRE : Intensité d’un courant électrique constant qui, maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie et de section circulaire négligeable, et placés à une distance de un mètre l’un de l’autre dans le vide, produit entre ces deux conducteurs une force de 2.10-7 newtons par mètre de longueur. Symbole S.I : A.

 

AMPÈRE HEURE : Quantité d'électricité transportée par un courant constant d'intensité 1A en une heure. Symbole : A.h

 

ANGLE D’INCIDENCE : L'angle d'incidence "i" est l'angle entre le rayon incident et la normale à la face d'entrée du système optique.

 

ANGLE DE DÉVIATION : L'angle de déviation est l'angle que font entre eux le rayon incident et le rayon dévié après traversée d'un système optique.

 

ANHARMONICITE : Phénomène intervenant dans le calcul des intensités des bandes infrarouges. Il est dû à l'écart entre la variation du moment polaire avec la distance inter-nucléaire et une relation linéaire.

 

ANISOTROPE : Se dit d'un corps ou d'un milieu dont les propriétés diffèrent selon la direction considérée.

 

ANODE : En électrolyse, électrode sur laquelle les ions négatifs se déchargent, les ions positifs se forment ou d'autres réactions d'oxydation se produisent.

 

ANTIFERROELICITE : Propriété que présentent certains matériaux au plan de l'ordre des dipôles électriques. Les matériaux antiferroélectriques sont caractérisés à l'échelle microscopique par la présence de dipôles électriques alignés en sens opposés, et macroscopiquement par une double courbe d'hystérésis de la polarisation en fonction du champ électrique.

 

APLANÉTIQUE : Système optique dont l'aberration de sphéricité est corrigée de manière à donner une image non déformée.

 

ATMOSPHÈRE NORMALE : Unité de pression.

Équivalence en unité S.I. = 1 atm = 1,01325.105 Pa

 

AUTO-INHIBITION : Réaction d'inhibition lorsque l'inhibiteur est lui-même le produit de la réaction qu'il inhibe.

 

AXE OPTIQUE : Pour une lentille ou un miroir courbe : ligne droite passant par le centre de courbure et normale à la surface.

 

AZÉOTROPE : Mélange liquide constitué d'au moins deux substances mais se comportant comme une seule en ce sens que les vapeurs qui s'en dégagent possèdent la même composition que le liquide; on l'appelle aussi «mélange à point d'ébullition constant».

 

BAR : Unité de pression en mécanique des fluides.

Équivalence en unité S.I. 1 Bar = 105 Pa

BARN : Unité de mesure de section efficace employée en physique nucléaire. Valeur : 1b= 10-28m.

BARYE : Unité de pression du système CGS.

BASSE VACANTE : Orbitale la plus basse en énergie non occupée par un électron.

BECQUEREL : Activité d'une quantité de nucléide radioactif pour laquelle le nombre de transitions nucléaires spontanées par seconde est égal à 1. Unité S.I : Bq

BLINDAGE : Effet d'écran résultant d'un affaiblissement local d'un champ électrique exercé vers l'extérieur par une entité chargée (noyau atomique, ion ou assemblage moléculaire), dû à la présence d'électrons ou d'ions de charge opposée autour de cette entité.

DISTRIBUTION DE BOLTZMANN : Relation général sur la distribution des particules sur leurs niveaux d'énergie. Formule : ni = (Npie-εi/kT)/(Σpie-εi/kT) où ni est le nombre de particules, N la somme de tous les ni et e-εi/kT le facteur de Boltzmann.

FACTEUR DE BOLTZMANN : Facteur utilisé dans la relation de distribution de Boltzmann. Formule : Le facteur de Boltzmann est e-εi/kT où εi est l'énergie de particule, k la constante de Boltzmann et T la température en Kelvin.

BOMBE CALORIMÉTRIQUE : Appareil utilisé en thermochimie pour déterminer les chaleurs de combustion ou le pouvoir calorifique des substances solides et liquides.

BRANCHE : Ensemble de dipôles en série entre deux nœuds consécutifs d'un réseau.

CALOPORTEUR : Se dit d'un fluide transportant de l'énergie thermique d'un système à un autre et notamment du fluide circulant dans le cœur d'un réacteur nucléaire pour en évacuer la chaleur. 

CANDELA : Intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence 540.1012 hertz et dont l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian.

CAPACITÉ CALORIFIQUE : Valeur physique mesurable donnant la quantité de chaleur nécessaire pour modifier la température d'un objet ou d'un corps d'un niveau donné.

CAPTURE ÉLECTRONIQUE : Réaction de physique nucléaire au cours de laquelle un noyau atomique capture un électron situé sur une couche électronique de l'atome.

CAPTURE NEUTRONIQUE : Processus par lequel un noyau capture un neutron sans se désintégrer.

CARBURANT : Hydrocarbure liquide ou gazeux, susceptible de former avec l'air un mélange détonant inflammable et par extension, tout combustible générateur de force motrice.

CATALYSEUR : Substance qui, utilisée en faible proportion, augmente la vitesse d'une réaction chimique et qui, théoriquement, reste chimiquement inchangée à la fin de la réaction.

CATHODE : En électrolyse, électrode sur laquelle les ions positifs se déchargent, les ions négatifs se forment ou d'autres réactions de réduction, telles que le dépôt d'un métal, se produisent.

CENTRE DE MASSE / CENTRE D’INERTIE : Point d'application de la résultante des forces d'inertie auxquelles un corps est soumis. Note : Le centre d'inertie est confondu avec le centre de masse lorsque le champ des forces d'inertie auquel le corps est soumis est uniforme.

CENTRE OPTIQUE : Dans l'approximation des lentilles minces, le centre optique est le point où l'axe principal traverse la lentille, considérée comme infiniment mince. Les rayons qui passent par le centre optique ne sont pas déviés.

CHALEUR DE DISSOLUTION : Quantité de chaleur dégagée durant la dissolution dans l'eau ou nécessaire pour produire cette dissolution.

CHARGE ÉLECTRIQUE : Grandeur caractérisant une particule qui n'est pas électriquement neutre (électron, ions dans une solution). Il existe des charges positives et des charges négatives. Toutes sont des multiples entiers de la charge de l'électron, dite charge élémentaire.

CHARGE ELEMENTAIRE : Charge électrique d'un proton. Équivalence en unité S.I = e=1,602 192.10-19C .

 

CENTRE OPTIQUE : Dans l'approximation des lentilles minces, le centre optique est le point où l'axe principal traverse la lentille, considérée comme infiniment mince. Les rayons qui passent par le centre optique ne sont pas déviés.

CHEMIN DE DISSOLUTION : Quantité de chaleur dégagée durant la dissolution dans l'eau ou nécessaire pour produire cette dissolution.

CHARGE ÉLECTRIQUE : Grandeur caractérisant une particule qui n'est pas électriquement neutre (électron, ions dans une solution). Il existe des charges positives et des charges négatives. Toutes sont des multiples entiers de la charge de l'électron, dite charge élémentaire.

CHARGE ELEMENTAIRE : Charge électrique d'un proton. Équivalence en unité S.I. e  = 1,602 192.10-19C

CHEMIN OPTIQUE : Intégrale, le long d'un rayon du produit de l'indice de réfraction du milieu par la longueur parcourue dans ce milieu. Formule : où A et A' appartiennent au même rayon, n(s) est l'indice du milieu au point d'abscisse s et ds est l'élément de longueur, le long du rayon AA' dans le sens de la lumière.

CHIMIIONISATION : Processus au cours duquel des molécules gazeuses sont ionisées lorsqu'elles interagissent avec d'autres molécules gazeuses excitées ou des parties de molécules. La chimiionisation et l'ionisation chimique sont des termes qui ne peuvent pas être inter-changés.

CHIMILUMINESCENCE : Phénomène de luminescence dans lequel on observe l'émission de radiations lumineuses au cours de réactions chimiques, sans augmentation de la température.

COEFFICIENT D’ABSORPTION : Mesure de la quantité d'énergie rayonnante incidente absorbée par unité de longueur ou de masse d'un milieu absorbant. Formule : α=A/L où A est l'absorbance et L le chemin optique parcouru.

COEFFICIENT D’ABSORPTION DE BUNSEN : Volume de gaz, abaissé à 273,15K (0°C) et 101,3kPa qui est absorbé (à l'équilibre) par unité de volume de solvant pur à une température donnée et sous une pression partielle de 101,3kPa.

COEFFICIENT D’EXTINCTION : Coefficient d'absorption relatif à un flux lumineux. Formule : où α est le coefficient d'absorption, k le coefficient d'extinction et λ la longueur d'onde .

COEFFICIENT DE DIFFUSION : Taux de diffusion des molécules d'un matériau dans l'air ou l'eau. Note : Voir loi de Stokes-Einstein.

COLLISION ÉLASTIQUE : Choc entre deux corps dans lequel l'énergie cinétique totale des deux corps après le choc est égale à leur énergie cinétique totale avant le choc.

COMBUSTIBLE : Se dit de toute substance capable de brûler, c'est-à-dire de se détruire à température convenable en présence d'un oxygénant.

CONDITIONS DE GAUSS : Un système est utilisé dans les conditions de Gauss, lorsque les rayons qui le traversent sont peu inclinés sur l'axe principal (rayons principaux).On peut alors considérer valable l'approximation qui permet de confondre l'angle d'incidence et son sinus (a~sina).Dans ces conditions, il y a stigmatisme pour les points objet et image. Ce stigmatisme est dit approché car il nécessite les conditions de Gauss pour être réalisé. C'est en 1841 que Gauss a, le premier, présenté un exposé sur la formation des images dans cette approximation. Depuis, on emploie également les termes d'approximation de Gauss ou d'optique Gaussienne.

CONDITIONS NORMALES DE TEMPÉRATURE ET DE PRESSION : Conditions pratiques, en partie arbitraires, d'expérimentation et de mesure en laboratoire en physique et en chimie. Température normale : 0°C ou 273,15 K ; Pression normale : 1 atm (valeur moyenne de la pression atmosphérique au sol). En chimie l'IUPAC défini la pression normale comme étant de 1 bar.

CONDUCTANCE : Grandeur caractérisant la facilité de déplacement des charges dans un matériau conducteur. La conductance G est l'inverse de la résistance R. Formule : G=I/U où I est l'intensité en Ampère et U la tension en Volt ; G s'exprime en Siemens.

CONDUCTEUR : Milieu dans lequel les charges électriques peuvent se déplacer facilement quand on applique un champ électrique.

CONSTANTE DE BOLTZMANN : Constante physique reliant l'énergie au niveau de la particule à la température. C'est le rapport de la constante R par le nombre d'Avogadro. Valeur : KB = R/NA = 1,380 662 10-23 J.K-1.

CONSTANTE DE COULOMB : Constante de proportionnalité de la loi de Coulomb. Valeur : K=1/4Πε0=9,00.109N.m²/C²

CONSTANTE DE CURIE : Constante utilisée dans le calcul de la susceptibilité magnétique molaire (loi de Curie). Formule : C=1/8g².S.(S+1) où S est le spin et g le facteur de Zeeman du complexe étudié.

CONSTANTE DE DIRAC : Constante dérivée de la constante de Planck. Formule et unité : ћ=h/2π où h est la constante de Planck ; unité : J.s-1

CONSTANTE DE FARADAY : Charge d'une mole d'électrons. Formule : F = NA.e où F est exprimé en C.mol-1, NA est la constante d'Avogadro et e la charge élémentaire .

CONSTANTE DE PLANCK : Constante universelle ayant les dimensions d'une action, produit d'une énergie par une durée, ou énergie par intervalle de fréquence. Valeur : h=6,6261.10-34J.s

CONSTANTE DE RYDBERG : Constante physique utilisée dans la formule de Rydberg. Formule : où me est la masse d'un électron, e est la charge élémentaire, c la vitesse de la lumière, h la constante de Planck et ε0 la permittivité du vide

Valeur de RH : 1,097373.107m-1

CONSTANTE DE STEPHAN-BOLTZMANN : Constante utilisée dans la loi de Stephan-Boltzmann. Formule : σ=(2π5.k4)/(15h3.c2) où k est la constante de Boltzmann, h la constante de Planck et c la vitesse de la lumière ; σ=5,67.10-18w.m-2.K-4

CONSTANTE DE WIEN : Constante utilisée dans la loi de Wien. Valeur : σw=2,898.10-3m.k

CONSTANTE UNIVERSELLE DE LA GRAVITATION : Constante de proportionnalité de la loi de Newton sur la gravitation universelle. Elle apparaît également dans la théorie de la relativité d'Einstein. Valeur : Ne pas confondre avec « g » l'accélération de la pesanteur.

 

CONTRAINTE DE CISAILLEMENT : Composante de la contrainte qui agit dans la direction y sur un plan normal par rapport à l'axe des x. Formule : Où τ est la contrainte de cisaillement, F la force tangentielle appliquée et A l'aire de la section droite.

 

CORPS NOIR : Corps fictif qui absorbe complètement toutes les radiations incidentes, quelles qu'en soient les longueurs d'onde et les directions.

 

COULOMB : Unité de charge électrique du système international correspondant à la charge transportée par un courant continu d'intensité un ampère en une seconde. Symbole C.

 

COURANT CONTINU : Courant dont l'intensité ne varie pas dans le temps.

 

COURANT ÉLECTRIQUE : Déplacement de charges électriques dans un conducteur. Symbole et unité : Noté : I ; Exprimé en ampère.

 

COURANT LINÉIQUE : Courant qui circule dans un volume filiforme de faible section qui peut être modélisé par une ligne définie au sens mathématique.

 

COURANT SURFACIQUE : Courant qui circule dans un volume de faible épaisseur qui peut être modélisé par une surface mathématique.

 

COVOLUME : Volume minimum que peut occuper un gaz sous une pression théoriquement infinie.

 

CRÊTE A CRÊTE : Différence d'amplitude (tension) entre le point le plus négatif et le point le plus positif d'un signal spécifique.

 

CRISTAL LIQUIDE : État de la matière qui combine des propriétés d'un liquide conventionnel et celles d'un solide cristallisé. Ils possèdent des propriétés biréfringentes.

 

CRYOSCOPIE : Méthode physique pour la détermination des poids moléculaires par abaissement du point de congélation.

 

CURIE : Unité de mesure d'activité d'une source radioactive. Équivalence en unité S.I : 1 Ci = 3,7.1010 Bq

 

CYCLE DE BETHE : Cycle de réactions thermonucléaires qui réalise globalement la fusion de 4 protons en un noyau d'hélium en partant de la fusion de protons et de noyaux de carbone qui sont régénérés à la fin du cycle. Ce mécanisme de transformation des noyaux d'hydrogène en noyaux d'hélium est prépondérant dans les régions centrales des étoiles plus chaudes que le soleil et constitue l'origine de l'énergie rayonnée par ces étoiles chaudes.

 

CYCLE DE BORN-HABER : Technique permettant de calculer l'énergie réticulaire d'un cristal ionique.

 

CYCLE DE CARNOT : Cycle thermodynamique idéal composé de deux isothermes et de deux adiabates, l'ensemble de ces transformations étant réversibles.

 

DATATION AU CARBONE 14 : Méthode de datation basée sur la désintégration radioactive de l'isotope carbone 14. Ce type de datation est utilisé pour dater les échantillons végétaux et animaux.

 

DÉFAUT DE FRENKEL : Défaut ponctuel dans les cristaux constitué d'une lacune (cationique ou anionique) et d'un ion (anion ou cation).

 

DEGENERESCENCE : Fait par lequel deux ou plusieurs états stationnaires d'un même système de mécanique quantique peuvent avoir une énergie identique, même si leurs fonctions d'onde ne sont pas les mêmes.

 

DEGRÉ CELSIUS : Unité de température définie par t= 0°C pour l'équilibre eau solide - eau liquide et t=100°C pour l'équilibre eau liquide - vapeur d'eau. Formule : t (°C) = T(K) - 273,15.

 

DENSITÉ DE COURANT : Grandeur vectorielle caractérisant les charges traversant une section d'un conducteur. Formule : j = n.q.v avec n les charges mobiles par unité de volume, portant chacune une charge électrique de valeur q, et animées d'une vitesse moyenne de déplacement v. J s'exprime en A.m²

 

DENSITÉ RELATIVE : Rapport de la masse volumique d'un corps à la masse volumique d'un corps pris comme référence.

 

DÉPLACEMENT CHIMIQUE : Déplacement des pics d'énergies photoélectronique ou Auger résultant de variations dans les énergies de liaison des électrons par suite de différences dans l'environnement chimique des atomes.

 

DÉSINTÉGRATION : Réaction nucléaire spontanée ou provoquée aboutissant à la transformation d'un noyau atomique en un ou plusieurs noyaux ou particules et s'accompagnant d'une émission d'énergie.

 

DEUTÉRIUM : Isotope naturel de l'hydrogène. Symboles : Symbole recommandé : 2H ; symbole toléré : D

 

DEUTÉRON : Noyau de l'atome de deutérium, constitué d'un proton et d'un neutron.

 

DIAGRAMME DE JABLONSKY : Diagramme représentant les états électroniques d'une molécule et les transitions entre ces états.

 

DIAMAGNÉTISME : Propriété des substances qui, soumises à un champ magnétique, prennent une aimantation proportionnelle au champ, mais plus faible et dirigée en sens inverse.

 

DIÉLECTRIQUE : Substance ne possédant pas d'électrons libres capables de transporter un courant électrique et qui constitue de ce fait un excellent isolant pour l'électricité.

 

DIFFÉRENCE DE POTENTIEL ÉLECTRIQUE : La différence de potentiel entre deux points A et B d'un conducteur est égale au travail fourni par les forces électrostatiques pour déplacer une charge électrique de A à B. Unité : Volt

 

DIFFRACTION : Déviation de la direction de propagation d'un rayonnement, déterminé par la nature ondulatoire de celui-ci, et se produisant lorsque le rayonnement frise un obstacle, ou qu'il est absorbé par lui et réémis immédiatement et sans changement de fréquence.

 

DIFFUSION : Phénomène par lequel un rayonnement, comme la lumière, le son ou une particule en mouvement, est dévié dans de multiples directions (on peut parler d'« éparpillement ») par une interaction avec d'autres objets.

 

DILATATION THERMIQUE : Mesure de la dilatation d'une unité de longueur de matériau pour un accroissement de température de un degré Celsius ou Kelvin.

 

DIOPTRE : Surface séparant deux milieux transparents, homogènes et de réfringence différente. 

 

DIPÔLE LINÉAIRE : Un dipôle est linéaire quand la caractéristique tension-courant (U=f(l) ) ou courant-tension (l=f(U) ) est une droite. Un réseau est dit linéaire quand tous les dipôles qui le constituent sont linéaires.

 

DISTANCE FOCALE : Pour les lentilles minces, distance, sur l'axe principal, entre le centre de la lentille et le foyer principal. Note : Considérons un système centré caractérisé par ses foyers objet F et image F' et par ses plans principaux P et P'. La valeur algébrique du segment PF est appelée distance focale objet f tandis que la valeur algébrique du segment P'F' est appelée distance focale image f .

 

DISTILLATION FRACTIONNÉE : Procédé de séparation par fractionnement. Son but est de séparer les différents constituants d’un mélange de liquides miscibles, possédant des températures d’ébullition différentes. Pour cela, elle exploite le même principe que la distillation classique mais se distingue par l'utilisation d'une colonne de séparation, qui permet une meilleure discrimination des constituants du mélange.

 

DIVISEUR COURANT : Montage électronique simple composé d'un ensemble de conducteurs ohmiques montés en parallèle. Formule : On calcule l'intensité dans la branche 1 grâce à la formule : I1=I (G1/(G1+G2) avec I le courant total en ampère, G1 la conductance de la branche 1 en Siemens et G2 la conductance de la branche 2.

 

DIVISEUR TENSION : Montage électronique simple composé d'un ensemble de deux dipôles en série aux bornes duquel on applique la tension à diviser, la sortie du diviseur étant constituée par les bornes d'un des dipôles. Note : Si les deux dipôles sont des résistances : U2/U = R2/(R1+R2) où U est la tension et R la résistance. Si l'un des dipôles est réactif, le rapport U2/U varie avec la fréquence.

 

DIVISION HARMONIQUE : Quatre points alignés A, B, A' et B' forment une division harmonique si les points A' et B' sont distincts et divisent le segment AB dans le même rapport : (A'B) / (A'A) = (B'B) / (B'A).

 

DURETÉ VICKERS : L'essai Vickers consiste à appliquer sous charge constante une pyramide de diamant à base carrée, d'angle au sommet égal à 136 °, sur l'échantillon à étudier. Le nombre de dureté Vickers est le rapport de la charge F et de la surface S de l'empreinte. Formule : Hv=1,854F/d² où F est la force appliquée et d la diagonale de l'empreinte en mm.

 

EFFET AUGER : Émission d'un électron par un atome, accompagnée du remplissage d'un vide sur une couche électronique interne.

 

EFFET COMPTON / DIFFUSION COMPTON : Processus d'interaction entre matière et rayonnement électromagnétique dû à la diffusion du rayonnement par les électrons des atomes.

 

EFFET COTTON-MOUTON : Biréfringence linéaire induite par un champ magnétique.

 

EFFET COTTON : Variation du pouvoir rotatoire d'une substance aux bandes d'absorption d'une lumière polarisée en fonction de la longueur d'onde.

 

EFFET DE CAGE : Lorsqu'au cours d'une phase condensée ou dans un gaz dense, les molécules réagissantes se rassemblent ou des molécules sont créées et elles sont proches les unes des autres et sont emprisonnées par les molécules les entourant, elles peuvent subir un ensemble de collisions appelées rencontres, le terme « effet de cage » est alors employé. L'effet de cage est également connu sous le nom d'effet de Franck-Rabinowitch.

 

EFFET DOPPLER : Changement dans la fréquence observée d'une onde acoustique ou électromagnétique en raison du mouvement relatif de la source et de l'observateur.

 

EFFET RAMAN : Phénomène résultant d'une interaction lumière-matière, mettant en jeu différents niveaux d'énergie vibrationnels d'une molécule. Après excitation par la lumière et passage à un niveau de plus haute énergie, le système revient sur le niveau électronique initial, soit sur le niveau vibrationnel de départ, le photon est alors émis à la fréquence du photon excitateur, soit sur un autre niveau vibrationnel, d'énergie plus grande ou plus faible, et le photon émis aura une fréquence différente, plus ou moins grande selon les niveaux concernés. C'est ce changement de fréquence qui constitue l'effet Raman.

 

EFFET STARK : Modification des états électroniques sous l'action d'un champ électrique qui se traduit par l'éclatement et le décalage de raies spectrales en plusieurs composantes.

 

EFFET TUNNEL : Propriété que possède un objet quantique de franchir une barrière de potentiel même si son énergie est inférieure à l'énergie minimale requise pour franchir cette barrière. C'est un effet purement quantique, qui ne peut pas s'expliquer par la mécanique classique.

 

EFFET TYNDALL : Diffusion de la lumière par les particules présentes dans un liquide ou un gaz.

 

EFFET ZEEMAN : Effet observé lorsque des particules sont exposées à un champ magnétique. Ce champ dédouble alors les niveaux d'énergie; il en résulte une séparation des raies spectrales en diverses composantes.

 

EFFICACITÉ QUANTIQUE : Rapport du nombre de photoélectrons émis au nombre de photons incidents. Formule : où Nv est le nombre de photons absorbés et Ne le nombre d'électrons produits.

 

ÉLECTROLYSE : Décomposition d'un corps chimique à l'état liquide par le passage d'un courant électrique.

 

ÉLECTRON AUGER : Électron qui provient de l'effet Auger.

 

ÉLECTRON-VOLT : Unité de mesure utilisée principalement en physique atomique et moléculaire, égale à l'énergie acquise par un électron lorsqu'il est accéléré par une différence de potentiel de 1 volt. Symbole : Ev

 

ÉLÉMENTS ISOBARES : Éléments ayant la même masse atomique. On parle alors d'isotopes.

 

ÉMULSION : Dispersion plus ou moins stable, sous forme de gouttelettes microscopiques, d'un liquide dans un second, non miscible avec le premier.

 

ÉNERGIE CINÉTIQUE : Énergie que possède un corps du fait de son mouvement par rapport à un référentiel donné. Pour un point matériel l'énergie cinétique est égale au travail des forces appliquées nécessaires pour faire passer le dit corps du repos à son mouvement. Formule : où m est la masse et v la vitesse.

 

ÉNERGIE D’ACTIVATION : Énergie qui doit être acquise par un système atomique ou moléculaire, ou une partie d'un tel système, pour qu'une réaction particulière puisse avoir lieu.

 

ÉNERGIE POTENTIELLE : Énergie liée à une interaction, qui a le potentiel de se transformer en énergie cinétique. Unité S.I : Joules (J).

 

ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR : Énergie potentielle liée à la pesanteur. Formule : avec Epp l'énergie potentielle de pesanteur en joules, m la masse du solide en kg, g l'accélération de la pesanteur et m l'altitude du solide en mètres.

 

ÉNERGIE RÉTICULAIRE : Enthalpie standard de la réaction de dissociation d'un cristal ionique en ses ions constitutifs à l'état gazeux.

 

ENTRAÎNEMENT A LA VAPEUR : Méthode d'extraction des huiles essentielles consistant à entraîner les composés volatils avec de la vapeur d'eau. Après condensation, on obtient deux phases non-miscibles : une phase aqueuse et une phase organique (huile essentielle).

 

ÉQUATION D’ANTOINE : Équation donnant la pression de vapeur d'une substance à une température donnée. Formule : où Ps est la pression de vapeur en pascals, A, B et C des constantes dépendantes des substances et T la température absolue en kelvin.

 

ÉQUATION D’ARRHENIUS : Loi empirique étudiant la vitesse de réaction en fonction de la température. Formule : où k est le coefficient de vitesse, Ea l'énergie d'activation de la réaction en J.mol-1, A le facteur pré-exponentiel, R la constante des gaz parfaits et T la température en Kelvin.

 

ÉQUATION DE MAXWELL : Ensemble d'équations résumant les lois fondamentales de l'électromagnétique, sous une forme macroscopique, en appliquant les principes de la physique du continu.

Formule :

Équation 1 :

Elle reste valable que les charges soient fixes ou mobiles et indique la dépendance du champ électrique vis à vis de la répartition spatiale des charges. En électrostatique elle conduit au théorème de Gauss.

  • Équation 2 :

    Elle traduit la conservation du champs magnétique.

  • Équation 3 :

    Elle concerne les phénomènes d'induction liés aux variations temporelles du flux de champ magnétique à travers un circuit et permet de calculer la force électromotrice d'induction.

  • Équation 4 :

    Elle lie le champ magnétique aux courants et aux variations locales des densités volumiques de charge. En magnétrostatique, couplée à l'équation 2, elle conduit au théorème d'Ampère.

 

ÉQUATION DE SCHRÖDINGER : Équation fondamentale permettant de déterminer les états quantiques possibles de la particule. Formule : La fonction d'onde d'un système caractérisé par l'opérateur hamiltonien  est une fonction "convenable" satisfaisant à l'équation de Schrödinger : h où ћ est la constante de Dirac et i l'unité imaginaire Cette équation détermine l'évolution temporelle de l'état quantique. Elle permet d'accéder à la variation de la densité volumique de probabilité de présence dans l'espace au cours du temps. Pour la résoudre, il faut disposer de conditions initiales, à savoir la fonction d'onde à un instant donné.

 

ÉQUATION DE STERN-VOLMER : Équation de la cinétique d'un mécanisme de désactivation photochimique intermoléculaire (fluorescence et phosphorescence).

Formule : avec le taux de fluorescence en l'absence de désactivateur, le taux de fluorescence en présence de désactivateur, kq le coefficient du taux de désactivation, τ0 la durée de vie de l'état excité de A en l'absence de désactivateur et [Q] la concentration du désactivateur.

 

ÉQUATION DE VAN DER WAALS : En 1873, le chimiste allemand Van der Waals, qui se fondait sur la théorie moléculaire des gaz, proposa deux corrections à la loi des gaz parfaits pour expliquer le comportement des gaz réels : 1) Les molécules de gaz occupent un volume certes petit, mais pas totalement négligeable devant le volume total, surtout à forte pression ou faible température. 2) Les molécules ne sont pas des billes rigides qui se cognent de façon parfaitement élastique : elles sont soumises à leurs interactions mutuelles. La première correction consiste donc à retirer au volume V de la loi des Gaz Parfaits un volume non disponible, appelé covolume, qui est lié au volume des molécules elles-même et à leur nombre. Le volume à prendre en compte est : V-n.b (b étant le volume à exclure pour 1 mole). La deuxième correction est un peu plus délicate à formuler. L'effet des attractions mutuelles entre molécules est de réduire les degrés de liberté de déplacement d'une molécule au voisinage d'une autre, ce qui amène à une compression supplémentaire. On montre que cette compression supplémentaire est proportionnelle au carré de la concentration c du gaz. Ceci se comprend car les interactions sont d'autant plus efficaces que le gaz est concentré ; l'exposant 2 provient du fait qu'il faut deux molécules pour avoir une interaction. La pression à prendre en compte est alors : P+αc² . On a donc ou Formule : g où P est la pression du gaz (Pa), n est la quantité de matière (mol), V est le volume du gaz (en m3), R est la constante des gaz parfaits, b est le volume à exclure pour une mole et α un coefficient de proportionnalité.

 

ÉQUATION DE VIRIEL : Équation d'état pour les gaz réels qui vise à rendre compte de l'écart à l'idéalité d'un gaz réel au gaz parfait. Formule : où P est la pression en Pa, V le volume molaire du gaz en m3, R la constante des gaz parfait, T la température absolue en K et b, c, … les coefficients du viriel qui dépendent de la nature chimique du gaz envisagé.

 

ESPACE OBJET : Partie de l'espace dans laquelle peut se trouver un objet, réel ou virtuel, et dont l'instrument d'optique peut donner une image, réelle ou virtuelle, dans l'espace-image.

 

ESSAI DE TRACTION : Expérience de physique qui permet de mesurer le degré de résistance à la rupture d'un matériau quelconque.

 

ÉTAPE DÉTERMINANTE : Dans une réaction à plusieurs étape, la réaction dont le coefficient de vitesse est le plus faible impose sa vitesse et représente l'étape déterminante.

 

EUTEXIE : Phénomène présenté par des mélanges solides, dont la fusion se fait à température constante, comme celle des corps purs.

 

EXPÉRIENCE DE DAVISSON ET GERMER : Expérience de 1927 sur la diffraction des électrons qui permit de valider l'hypothèse de Louis de Broglie en montant qu'un électron de masse me et de vitesse v pouvait être associée à un phénomène ondulatoire. Formule : où h est la constante de Planck, me la masse d'un électron de charge e et Va le potentiel accélérateur.

 

EXPÉRIENCE DE YOUNG : Dispositif constitué d'une fente source et de deux fentes fines et parallèles à la fente source. La fente source émet une lumière monochromatique et on observe dans un plan parallèle au plan opaque contenant les fentes diffractantes des franges d'interférences parallèles entre elles. Cette expérience a permis de mettre en évidence le caractère ondulatoire de la lumière. Formule : Inter-frange : où i est l’inter frange, λ la longueur d'onde de la lumière émise par la fente source, S1 et S2 les fentes diffractantes et D la distance entre l'écran et les fentes.

 

FACTEUR PRE-EXPONENTIEL / FACTEUR DE FRÉQUENCE : Facteur intervenant dans l'équation d'Arrhénius, proportionnel à la fréquence des chocs entre molécules.

 

FACTEUR STÉRIQUE : Dans la théorie des collisions, c'est le rapport entre la fréquence de collision et le facteur pré-exponentiel A (déterminé expérimentalement). Il est toujours inférieur à 1.

Formule : ρ=A/Z où A est le facteur d'Arrhénius et Z la fréquence de collision.

 

FARAD : Capacité d'un condensateur électrique entre les armatures duquel apparaît une différence de potentiel de 1 volt lorsqu'il est chargé d'une quantité d'électricité de 1 coulomb. Unité S.I : F

 

FERRIMAGNÉTISME : Magnétisme où, en l'absence d'un champ appliqué de l'extérieur, les moments magnétiques des ions voisins sont maintenus, par des interactions mutuelles, dans une disposition qui leur permet de se compenser partiellement, de sorte qu'il existe un moment magnétique résultant.

 

FERROMAGNÉTISME : Propriété qu'ont certains corps de s'aimanter très fortement sous l'effet d'un champ magnétique extérieur, et pour certains (les aimants, matériaux magnétiques durs) de garder une aimantation importante même après la disparition du champ extérieur.

 

FISSION NUCLÉAIRE : Processus par lequel le noyau d'un élément lourd se divise (généralement) en deux éléments plus légers.

 

FLUORESCENCE : Émission lumineuse provoquée par l'excitation d'une molécule (généralement par absorption d'un photon) immédiatement suivie d'une émission spontanée.

 

FORCE : Grandeur vectorielle qui, dans un galiléen, décrit une interaction produisant un mouvement différent du mouvement rectiligne uniforme. Unité S.I : Newton (N).

 

FORCE DE COULOMB : Force que deux particules chargées exercent l'une sur l'autre. Elle est attractive ou répulsive suivant que les charges des particules sont de signes opposés ou de même signe. Formule : Unité : Newton (N) ; Fe=k.|q1.q2|/r où q1 est la charge 1 exprimée en coulomb, q2 la charge 2 exprimée en coulomb, r la distance entre les deux charges en mètre et k la constante k de la loi de Coulomb.

 

FORCE ÉLECTROMOTRICE : Différence de potentiel maximale aux bornes d'un générateur. Si le générateur n'est pas idéal, c'est la différence de potentiel à vide. Formule : où i est l'intensité du courant en ampères, W l'énergie en joules et t le temps en secondes.

 

FORMULE DE GULLSTRAND : En optique, formule servant à déterminer la vergence de l'ensemble de deux systèmes. Formule : C=C1+C2-[(H'1H2)/n]C1.C2

 

FORMULE DE RYDBERG : Formule permettant de calculer les longueurs d'onde d'émission des éléments chimiques. Formule : où λ est la longueur d'onde, RH la constante de Rydberg et ni et nf des entiers tels que nf<ni.

 

FOYER IMAGE : Point où convergent, après traversée du système optique, les rayons d'un faisceau parallèle. Il est dit principal sur l'axe principal et secondaire en dehors de cet axe.

 

FOYER OBJET : Point d'où partent les rayons qui, après traversée du système optique, forment un faisceau parallèle. Il est dit principal sur l'axe principal et secondaire en dehors de cet axe.

 

FRÉQUENCE : Nombre de fois où un signal se reproduit identiquement à lui même en une seconde. Pour un signal sinusoïdal, son inverse est appelé période T. Symbole et unité S.I : Unité S.I : Hertz (Hz) ; Symbole (F).

 

FRÉQUENCE DE COLLISION : Nombre moyen des chocs, par unité de temps, entre un électron libre et les autres particules d'un milieu ionisé. Formule : où NA est le nombre d'Avogadro, σAB la section efficace de la réaction, kB la constante de Boltzmann et µAB la masse réduite des réactifs.

FUSION NUCLÉAIRE : Processus nucléaire au cours duquel deux noyaux s'unissent pour créer un seul noyau plus lourd, avec libération d'énergie.

 

GAIN D’UN QUADRIPÔLE : Rapport des amplitudes du signal de sortie et du signal d'entrée. On distingue trois type de gains : le gain en tension (Gv), le gain en courant (Gi) et le gain en puissance (Gp).

Formule : Gv=20log (Us/Ue) où Us est la tension de sortie et Ue la tension d'entrée, Gi = 20log (Is/Ie) où Is est l'intensité de sortie et Ie l'intensité d'entrée ; Gp = 10log (Ps/Pe) où Ps est la puissance de sortie et Pe la puissance d'entrée. Les gains sont exprimés en décibels (dB).

 

GENERATEUR : Appareil qui transforme une forme quelconque d'énergie en énergie électrique.

 

GENERATEUR DE COURANT : Générateur destiné à faire circuler un courant électrique d'intensité constante dans les branches du réseau auxquelles il est accordé. Un générateur de courant linéaire est caractérisé par sa résistance interne et l'intensité du courant qu'il peut débiter dans un court - circuit. Un générateur de courant est idéal si l'intensité qu'il fait circuler à l'extérieur est indépendante de la différence de potentiel entre ses bornes.

 

GENERATEUR DE TENSION : Générateur destiné à maintenir une différence de potentiel constante entre deux points d'un réseau ; un générateur de tension linéaire est caractérisé par deux grandeurs : sa force électromotrice (f . e . m) et sa résistance interne. Un générateur de tension est dit idéal si la différence de potentiel entre ses bornes est indépendante du courant qui le traverse.

 

GRANDISSEMENT : En optique, nombre algébrique, rapport entre les dimensions de l'image A'B' et de l'objet AB. Le grandissement, parfois appelé grandissement linéaire ne doit pas être confondu avec le grossissement G qui fait référence à des angles.

Formule : γ = A'B'/AB

 

GRAY : Unité de dose absorbée dans un élément de matière de masse 1 kilogramme auquel les rayonnements ionisants communiquent de façon uniforme une énergie de 1 joule. Symbole : Gy

 

GROSSISSEMENT : Nombre algébrique, rapport entre les mesures des angles orientés. Le grossissement G ne doit pas être confondu avec le grandissement qui fait référence à des mesures de longueur. Le grossissement est parfois appelé grandissement angulaire. Formule : G = α'/α

 

HENRY : Inductance électrique d'un circuit fermé dans le lequel une force électromotrice de 1 volt est produite lorsque le courant électrique qui parcourt le circuit varie uniformément à raison de 1 ampère par seconde. Unité S.I : H

 

HERTZ : Fréquence d'un phénomène périodique dont la période est une seconde. Unité S.I : Hz

 

HOMOLYSE : Coupure d'une liaison covalente entre deux fragments ; chacun retenant l'un des deux électrons du doublet d'électrons liants, pour former deux radicaux.

 

HYPERFRÉQUENCE :  Rayonnement électromagnétique dont la longueur d'onde se situe entre 1 mm et 30 cm, c'est-à-dire entre 300 GHz et 1 GHz.

 

HYPOTHÈSE DE BROGLIE : Hypothèse selon laquelle toute matière peut avoir un aspect ondulatoire.

 

IMAGE : On appelle image d'un objet par un système optique , l'ensemble des images des points de l'objet. On appelle image d'un point, la zone de convergence des rayons, après traversée du système optique (image réelle ) ou la zone d'où les rayons semblent provenir (image virtuelle ). Lorsque cette zone se réduit à un point, le système est dit stigmatique. En pratique, l'image ressemble à l'objet, elle peut être agrandie (grandissement >1), rapetissée (grandissement <1), droite (grandissement >0), renversée (grandissement <0), déformée (un système qui déforme parce qu'il n'a pas le même grandissement dans différentes directions provoque une anamorphose (ex : glace déformante)) ou floue.

 

IMAGE RÉELLE : Une image réelle se forme au delà de la face de sortie du système optique, dans l'espace image réelle. Les rayons issus du point objet conjugué y convergent. Elle peut être observée directement ou bien recueillie sur un écran. Lorsqu'on utilise un écran, c'est la lumière diffusée par l'écran qui parvient à notre œil et non pas les rayons lumineux issus de l'objet. Au cinéma, ce sont des images réelles que l'on observe sur l'écran. Lorsqu'on prend une photo, l'image renversée qui se forme dans le plan de la pellicule, est une image réelle.

 

IMAGE VIRTUELLE : Lorsque des rayons semblent provenir d'un plan situé en deçà du système optique , dans l'espace image virtuelle, on dit que l'image est virtuelle. C'est le prolongement des rayons issus du point objet conjugué, qui convergent au point image. Elle ne peut pas être recueillie sur un écran, mais seulement observée directement ou par un autre système optique. Lorsqu'on utilise une loupe, l'image directe et agrandie que l'on observe est une image virtuelle. Les verres correcteurs pour myopes (lentilles divergentes) produisent des images virtuelles de tous les objets observés à travers les lunettes.

 

IMPÉDANCE : Quotient de la tension efficace par l'intensité efficace du courant, exprimé en ohms (et correspondant à la résistance pour un courant continu). Formule : Z=U/I où U est la tension en volt (V) et I l'intensité en ampère (A).

 

INDICE DE RÉFRACTION / INDICE ABSOLU : Indice décrivant le comportement de la lumière dans un milieu. Formule : n=c/v où c est la vitesse de la lumière dans le vide et v la vitesse de la lumière dans le milieu.

 

INDICES DE MILLER : Miller a introduit la représentation d'un réseau cristallin par un système de plans réticulaires associés. Les plans réticulaires sont des regroupements de points/nœuds en plans parallèles et équidistants, représentés par trois indices entiers correspondant à l'intersection du plan avec les trois axes du cristal au voisinage immédiat de l'origine.

 

INHIBITEUR : Composé (en général une molécule) dont l'action est d'inhiber (c'est-à-dire de ralentir ou d'arrêter) une réaction chimique, c'est-à-dire qu'il agit de manière plus ou moins importante sur la vitesse de réaction.

 

INTENSITÉ DU COURANT : Grandeur caractérisant un courant électrique, c'est-à-dire un déplacement d'ensemble des charges mobiles dans un conducteur. Symbole et unité S.I : Symbole I ; unité S.I. : ampère (A)

 

IONISATION : Processus par lequel les atomes perdent ou parfois gagnent des électrons et deviennent ainsi électriquement chargés : on parle alors «d'ions».

 

IRRADIANCE / INTENSITÉ LUMINEUSE : Énergie transportée par unité de temps à travers une unité de surface. Elle est proportionnelle à la moyenne temporelle du carré du module du champ électrique. Formule : I=n.ϵ0.c.<|E|²> où E est l'amplitude complexe de l'onde, ϵ0 la permittivité du vide, c la vitesse de la lumière dans le vide et n l'indice de réfraction du milieu (dans le vide n=1).

 

ISOCHORE : Transformation d'un état thermodynamique à volume constant.

 

ISOMORPHISME : Fait, pour deux corps chimiques ou deux minéraux, de présenter une structure cristalline semblable.

 

ISOTHERME : Qui se produit à une température constante.

 

ISOTOPE : Corps simple ayant le même numéro atomique qu'un autre, des propriétés chimiques presque identiques, mais une masse atomique différente.

 

JOULE : Unité d'énergie correspondant au travail produit par une force de 1 newton dont le point d'application se déplace de 1 mètre dans la direction de la force. Symbole et unité S.I : Unité S.I ; symbole J

 

KELVIN : Unité S.I de température thermodynamique. Sous pression normale, il est la centième partie de l'écart séparant la température de l'eau bouillant de celle de la glace fondante (1K est égal à 1°C). Formule et unité S.I : TK=TC+273,15 ; unité S.I. : K

 

LAPLACIEN SCALAIRE : Opérateur du deuxième ordre noté qui agit sur un champ scalaire. Le laplacien scalaire transforme un champ scalaire en un autre champ scalaire.

Formules :

Soit f(M)  un champ scalaire, son laplacien est défini par la relation :

Expressions du laplacien scalaire dans différents systèmes de repérage :

Repérage cartésien :

Repérage cylindrique :

Repérage sphérique :

 

LAPLACIEN VECTORIEL : Opérateur du deuxième ordre noté   qui agit sur un champ vectoriel. Le laplacien vectoriel transforme un champ vectoriel en un autre champ vectoriel. Formules : Soit un champ vectoriel, son laplacien est défini par la relation :

Expression du laplacien vectoriel en repérage cartésien :

LENTILLE MINCE : Une lentille dont l'épaisseur au centre optique est négligeable devant les rayons de courbure des dioptres qui la limitent est dite mince. Dans le cas contraire, c'est une lentille épaisse. Une lentille mince peut être représentée par une lentille infiniment mince lorsqu'on étudie ses propriétés pour des distances [lentille-objet] ou [lentille-image] grandes devant l'épaisseur de la lentille. C'est ce qui est fait dans le cadre de l'optique géométrique élémentaire et en particulier dans l'atelier-schéma.

LIBRE PARCOURS MOYEN : Distance moyenne parcourue par une molécule entre deux collisions. Formule : où n est le nombre de molécules par unité de volume et φ le diamètre des molécules.

LOI COULOMB : Deux charges électriques au repos Q et q' s'attirent ou se repoussent mutuellement avec une force  : proportionnelle à chacune des charges Q et q' ; dirigée suivant la droite joignant les deux charges ; inversement proportionnelle au carré de la distance r qui les sépare. Formule : avec

LOI D’ARCHIMÈDE :  Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé ; cette force est appelée poussée d'Archimède. Formule : Poussée d'Archimède : où Mf est la masse de fluide déplacée en kg et g l'intensité du champ de pesanteur en N.kg-1. F s'exprime en newton (N).

LOI D’AVOGADRO : Des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules.

LOI DE BOYLE-MARIOTTE : La pression absolue exercée par une certaine masse de gaz parfait est inversement proportionnelle au volume qu'il occupe si la température et la quantité de gaz reste constantes dans un système fermé. Formule : p1V1=p2V2

LOI DE BRAGG : Loi empirique qui interprète le processus de la diffraction des radiations sur un cristal. Formule : nλ = 2dsinθ où λ est la longueur d'onde du faisceau, d la distance entre les plans du cristal, θ l'angle de Bragg et n un nombre entier correspondant à l'ordre de diffraction.

LOI DE BRAGG-PIERCE : Loi déterminant le coefficient d’absorption des rayons X. Formule : µ = kZ4λ3 où Z est le numéro atomique, λ la longueur d’onde et k un facteur de proportionnalité.

LOI DE CAUCHY : Si la longueur d'onde augmente, l'indice de réfraction diminue et inversement. Formule : n=A+B/l²

LOI DE CHARLES : Le volume occupé par un gaz est proportionnel à sa température à pression fixe. Formule : V  =  V0 (1 + a t) où V est le volume d'une quantité de gaz à pression constante, V0 le volume de cette quantité de gaz à 0°C, t la température en °C et a une constante.

LOI DE CLAUSIUS-CLAPEYRON : Équation qui rend compte de la variation de la pression avec la température dans une situation où deux phases d'une même substance coexistent en équilibre. Formule : dP/dT = L /T(DV), où P est la pression, T la température, L la chaleur latente et V le volume molaire.

LOI DE CURIE : Loi reliant la susceptibilité magnétique et la température d'un corps. Formule : χ=C/T où χ est la susceptibilité magnétique, C la constante de Curie et T la température en Kelvin.

LOI DE CURIE-WEISS : Forme de la loi de Curie prise pour certaines substances paramagnétiques. Formule : Xm = C/(T-TC) où C est la constante de Curie, T la température en Kelvin et TC la température de Curie.

LOI DE DALTON : Loi selon laquelle, dans un mélange gazeux idéal, la somme des pressions partielles des constituants est égale à la pression totale du mélange.

LOI DE GAY-LUSSAC : À pression constante, le rapport du volume d'un gaz sur sa température est une constante. Formule : α=V/T où α est une constante, V est le volume en m3 et T la température en Kelvin.

LOI DE GIBBS : Formule de calcul de la variance. Formule : où v est la variance, n le nombre de constituants indépendants et j le nombre de phases.

LOI DE GRAHAM : Loi d'après laquelle la vitesse d'effusion d'un gaz est proportionnelle à la racine carrée de l'inverse de sa masse molaire. Formule : où v est la vitesse et M la masse molaire en g.mol-1.

LOI DE GROTTHUS-DRAPER : D'après la première loi de la photochimie, la loi Grotthuss-Draper, une substance chimique doit absorber la lumière pour qu'une réaction photochimique ait lieu.

LOI DE HOOKE : Relation linéaire entre contraintes et déformations pures dans le domaine élastique. Formule : où σij sont les éléments du tenseur des contraintes, εkl les éléments du tenseur des déformations pures et λijkl les éléments du tenseur de rigidité.

LOI DE JURIN : Loi sur la hauteur d'élévation par capillarité d'un liquide dans un tube. Formule : h = 2A.cos(θ)  / r.g.ρ où h est la hauteur du liquide en m, A la tension superficielle en N.m-1, θ l'angle de contact en degré, r le rayon du tube en m, g l'accélération de la pesanteur et ρ la masse volumique du liquide en kg.m-3.

LOI DE LAMBERT-BEER : Loi fondamentale de la colorimétrie valable pour des solutions diluées et pour une lumière monochromatique.

LOI DE MOSELEY : Loi empirique concernant le spectre électromagnétique caractéristique émis ou absorbé par les atomes. Formule : avec la fréquence, Z le numéro atomique de l'atome et k1 et k2 des constantes dépendant du type de raie.

LOI DE NERNST : Loi déterminant le potentiel d'électrode. Formule : avec E0 le potentiel standard d'électrode, E le potentiel d'électrode, R la constante des gaz parfaits, T la température en kelvin et Qr le quotient réactionnel.

LOI DE POISEUILLE : Loi définissant le débit volumique d'un liquide dans un tube capillaire en fonction de sa viscosité. Formule : où qv est le début volumique, R le diamètre du cylindre, l sa longueur, η le coefficient de viscosité du liquide et ΔP la différence de pression entre l'entrée et la sortie.

LOI DE PROUST : Principe selon lequel deux corps simples s'unissent pour former un corps composé, dans une combinaison chimique, suivant des quantités fixes invariables.

LOI DE RAOULT :  Loi de chimie physique reliant la tension de vapeur d'une solution à la pression de vapeur saturante de l'eau pure à la même température, et à la concentration de la solution. Formule : pi=ps.X avec pi la pression partielle, ps la pression de vapeur saturante et X la fraction molaire du constituant.

LOI DE RAYLEIGH-JEANS : Loi exprimant la distribution de la luminance spectrale énergétique du rayonnement thermique du corps noir en fonction de la température dans le domaine des grandes longueurs d'ondes. Formule : où c est la vitesse de la lumière, k la constante de Boltzmann et T la température en Kelvin.

LOI DE SODDY : Lors d'une transformation nucléaire, il y a conservation de la charge électrique Z et du nombre de masse A. Formule : Z → Z1+Z2 (conservation de la charge) ; A → A1+A2 (conservation du nombre de masse) ; où X est le noyau père, Y le noyau fils et p la particule émise lors de la désintégration.

LOI DE STEPHAN-BOLTZMANN : Loi donnant l'énergie totale émise par un corps noir par unité de temps en fonction de sa température. Formule : E(T)=σT4 où σ est la constante de Stephan-Boltzmann et T la température absolue.

LOI DE STOKES : Loi donnant la force de frottements d'un fluide sur une sphère en déplacement dans un fluide. Formule : où η est la viscosité du fluide (Pa.s), r le rayon de la sphère et v la vitesse de déplacement.

LOI DE STOKES-EINSTEIN : Relation donnant le coefficient de diffusion des particules dans un liquide. Formule : D=(kBT)/(6ΠηR) où kB est la constante de Boltzmann, T la température, η le coefficient de viscosité et R le rayon de la particule considérée.

LOI DE WIEN : Loi qui dit que la longueur d'onde de l'intensité maximum de rayonnement d'un corps noir est inversement proportionnelle à la température absolue du corps noir. Formule : λmax = σw/T où σw est la constante de Wien et T est la température absolue en K.

LOIS DE KEPLER : Première loi : loi des orbites. Toutes les planètes tournent autour du soleil selon des orbites elliptiques dont un foyer est le soleil. Deuxième loi : loi des aires. Une ligne allant du soleil à une planète balaie une surface constante par unité de temps Troisième loi : loi des périodes. Le carré de la période de révolution est proportionnel au cube de la longueur du demi grand-axe de l'ellipse décrite par la planète. Formule de la troisième loi : T²/a3=k où T est la période, a le demi grand-axe et k une constante.

LOI DE NEWTON : Première loi de Newton, le principe d'inertie : Tout corps conserve son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme en l'absence de forces extérieures agissant sur lui.

  • Deuxième loi de Newton : Dans un référentiel galiléen, un point matériel est soumis à une accélération proportionnelle à la force qui lui est appliquée. Le coefficient de proportionnalité qui caractérise la résistance du corps à tout changement de son mouvement se nomme masse d'inertie mi.

  • Troisième loi de Newton : Si deux corps sont en interaction, la force exercée par le premier corps sur le second est de même intensité, de même direction et de sens opposé à celle exercée par le second sur le premier.

Formules : Deuxième loi de Newton : où mi est la masse d'inertie, γ est l'accélération de son centre d'inertie et F les forces extérieures exercées sur l'objet.

Troisième loi de Newton :

LUMEN : Flux lumineux émis dans un angle solide de 1 stéradian par une source ponctuelle uniforme située au sommet de l'angle solide et ayant une intensité lumineuse de 1 candela. Symbole : lm

LUMINESCENCE : Émission de lumière sans incandescence par une source soumise à une excitation d'origine lumineuse (photoluminescence), thermique (thermoluminescence), chimique (chimioluminescence), électrique (électroluminescence).

LUX : Éclairement d'une surface qui reçoit, d'une manière uniformément répartie, un flux lumineux de 1 lumen par mètre carré. Symbole et unité S.I : Unité SI ; Symbole : lx

MAGNÉTON DE BOHR : Constante physique du moment magnétique. Formule : Dans le S.I. : mB=eh/2me où e est la charge élémentaire, h la constante de Planck et me la masse de l'électron mB=9.274 009 49.10-24 A.m2 = 5.7883817555.10-5 Ev·t−1.

MAGNÉTON NUCLÉAIRE : Magnéton de Bohr avec la masse du proton au lieu de celle de l'électron. Formule : où e est la charge élémentaire, ћ la constante de Dirac, mp la masse du proton, gN le facteur de Landé nucléaire (gN=2) et I le moment angulaire du spin. µN=5,05078324.10-27JT-1.

MAILLE : Circuit fermé dans un réseau, ne passant qu'une seule fois par les nœuds et les branches qui la composent.

MASSE MOLAIRE : Masse d'une mole de substance. Unité : g.mol-1

MASSE MOLÉCULAIRE : Rapport entre la masse d'une molécule et l'unité de masse des atomes (uma = 1/12 de la masse d'un atome de carbone 12).

MASSE MOLÉCULAIRE MOYENNE : En nombre :

En poids : où x est le degré de polymérisation, nx le nombre de macromolécules de degré de polymérisation et Mx la masse de ces macromolécules.

MASSE RÉDUITE : Masse µ d'une particule fictive décrivant le mouvement interne de l'atome. Formule : µ=(mN.me)/(mN+me) avec mN la masse d'un neutron et me la masse d'un électron.

MASSE VOLUMIQUE : Masse de l'unité de volume d'un composé . Il ne faut pas confondre la masse volumique r et la densité d. La masse volumique doit s'exprimer en kg.m-3 si l'on utilise le système international d'unités. Toutefois, on est habitué à utiliser le g.cm-3 pour les composés condensés et les g.L-1 pour les gaz ; ainsi, la masse volumique de l'eau pure est voisine de 1g.cm-3 et celle de l'air de 1,3g.L-1.

MÉSON : Particule élémentaire, chargée ou non, de la classe des bosons, de vie très courte, de spin nul, dont la masse est intermédiaire entre celle de l'électron et celle du proton, et qui apparaît dans les réactions nucléaires de grande énergie.

MÉTASTABLE : Se dit d'un système chimique dont la vitesse de transformation est très faible et qui a l'apparence de la stabilité.

MÉTHODE D’OSTWALD : Méthode permettant de déterminer l'ordre partiel par rapport à un réactif en utilisant tous les autres réactifs en grand excès.

MÉTHODE DE DEBYE-SCHERRER : Technique d'analyse des structures cristallines utilisée lorsque le matériau est sous forme de poudre. Elle consiste à envoyer des rayons X monochromatiques sur la poudre pour connaître la structure des cristaux.

MILIEU ISOTROPE : Se dit d'un milieu dont les propriétés sont identiques quelle que soit la direction considérée à l'intérieur du milieu.

MODÈLE D’EINSTEIN : Modèle servant à calculer la capacité calorifique d'un solide cristallin. Formule :

 

avec N le nombre d'atomes, kB la constante de Boltzmann, T la température en Kelvin et ΘE la température d'Einstein.

MODÈLE DE BOHR : Modèle de l'atome d'hydrogène construit pour rendre de compte de l'existence des spectres de raies atomiques. L'hypothèse de base reposait sur trois postulats : 1) l'électron circule à vitesse et énergie constante sur des orbites circulaires particulières sur lesquelles il y a exacte compensation entre l'attraction coulombienne du noyau et la force centrifuge ; 2) ces orbites particulières se limitent à celles pour lesquelles l'action, produit de la quantité de mouvement et le longueur de l'orbite, est un multiple de la constante de Planck ; 3) Le changement d'orbite se produit par absorption ou émission d'un photon, l'énergie du photon absorbé ou émis correspond à la différence d'énergie des deux orbites.

MODÈLE DE YOUNG : Constante qui relie la contrainte de traction (ou de compression) et la déformation pour un matériau élastique. Formule : E = σ/ε où σ est la traction et ε la déformation. (voir Loi de Hooke).

MOMENT ANGULAIRE : En physique, le moment cinétique ou moment angulaire d'un point matériel M est le moment de la quantité de mouvement par rapport à un point O. Formule : avec et mv est la quantité de mouvement.

MOMENT D’INERTIE : Le moment d'inertie d'un point matériel par rapport à un axe est le produit de la masse du point par le carré de sa distance à l'axe. Formules : Moment d'inertie par rapport à un axe (Δ) :

Par définition le moment d'inertie IΔ par rapport à un axe Δ d'un point matériel de masse m située à une distance r de Δ est :

Un système de N points matériels de masses mi distants de ri de l'axe D aura pour moment d'inertie par rapport à Δ :

Dans le cas d'un corps solide constitué d'une infinité de points matériels, nous passerons à la limite suivante :

Moment d'inertie par rapport à un point :

Le moment d'inertie d'un corps par rapport à un point O est égal à la demi-somme de ses moments d'inertie par rapports à trois axes perpendiculaires (Ox, Oy, Oz) passant par le point O.

MOMENT DIPOLAIRE ÉLECTRIQUE : Le moment dipolaire électrique est une grandeur vectorielle définie par son module, sa direction et son sens. On le note µ. Sa dimension est celle du produit d'une charge par une distance. Cette grandeur définit un dipôle électrostatique. Formule : Pour une molécule électriquement neutre : µ=q.d avec µ le moment dipolaire électrique exprimé en Coulomb.mètre (C.m), d une distance en mètre et q la charge caractéristique du dipôle.

MOUVEMENT BROWNIEN : Mouvement d'agitation, aléatoire, brusque, incessant, qui anime de très fines particules solides en suspension dans un liquide. Le mouvement brownien est modélisé par le processus de Wiener.

NEUTRINO : Particule élémentaire, sans charge électrique, de masse très petite ou nulle, ne possédant que des interactions faibles et électromagnétiques, et intervenant dans le processus de l'émission radioactive.

NEWTON : Force qui communique, à un corps ayant une masse de 1 kilogramme, une accélération de 1 mètre par seconde carrée. Symbole et unité S.I : Unité S.I. de symbole N.

NOMBRE D’ONDES : Inverse de la longueur d'onde ou nombre d'ondes par unité de longueur dans la direction de la propagation. Formule : où λ est la longueur d'onde en cm.

 

NOMBRE DE REYNOLDS : Rapport sans dimension de la force d'inertie à la force de viscosité dans un fluide en mouvement. Formule : avec V la vitesse d'écoulement du fluide en m/s, L la dimension caractéristique en m et v la viscosité cinématique en m²/s.

OBJET RÉEL : Un objet réel est un objet situé en avant de la face d'entrée du système optique, dans l'espace objet réel. Des rayons (bien réel) partent des points qui constituent cet objet vers la face d'entrée du système optique. Avec une loupe, des lunettes correctrices, ou un télescope, on observe des objets réels. Dans un système optique composé, une image, formée par une première partie du système, peut être considéré comme un objet réel pour la seconde partie si l'image en question est située en avant de cette seconde partie.

OBJET VIRTUEL : Un objet virtuel est un ensemble de points définis par la convergence du prolongement de rayons. Il est situé après la face d'entrée du système optique, dans l'espace objet virtuel. La convergence des rayons qui définissent un tel objet n'aurait réellement lieu qu'en l'absence du système optique. Dans un système optique composé, une image réelle, formée par une première partie du système, peut être considéré comme un objet virtuel pour la seconde partie si l'image en question est située au delà de cette seconde partie.

OHM : Résistance électrique entre deux points d'un conducteur lorsqu'une différence de potentiel constante de 1 volt, appliquée entre ces deux points, produit dans ce conducteur un courant de 1 ampère, ledit conducteur n'étant le siège d'aucune force électromotrice. Unité S.I. ; symbole Ω

ORBITALE HAUTE OCCUPÉE : Orbitale moléculaire la plus haute en énergie occupée par au moins un électron.

ORDRE DE RÉACTION : Dans certains cas, la loi de vitesse peut se mettre sous une forme simple du type : .

On dit alors que la réaction admet un ordre. Les exposants n1, n2, ... sont des constantes indépendantes des concentrations et du temps et sont appelés ordres partiels. ni est l'ordre partiel de la réaction par rapport au constituant i.

La somme des ordres partiels est l'ordre global de la réaction. S'il n'y a pas d'ambiguïté on dit simplement ordre de la réaction.

Les valeurs les plus courantes des ordres partiels sont 1 et 2. On trouve aussi des valeurs fractionnaires (½, 1/3, 2/3) ou négatives (-1) ou même réels. Lorsque la vitesse ne dépend pas de la concentration d'un réactif, on dit que le réaction est d'ordre zéro par rapport à ce réactif.

PARAMAGNÉTISME : Propriété magnétique de certaines substances qui, placées dans un champ d'induction, acquièrent ou tendent à acquérir un alignement dans la direction de ce champ.

PARSEC : Distance à laquelle 1 unité astronomique sous-tend un angle de 1 seconde d'arc. Symbole : pc ; 1pc = 206 265 UA = 30 857 1012m

 

PASCAL : Pression uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 mètre carrée, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 newton.

PÉRIODE : Temps nécessaire à un corps radioactif pour perdre la moitié de son activité par désintégration.

PERIODIQUE : Un phénomène est périodique s'il se produit identiquement à lui-même à intervalles de temps réguliers. La valeur de cet intervalle est appelé période.

PERMÉABILITÉ MAGNÉTIQUE : Rapport entre la norme de l'induction magnétique et celle du champ magnétique appliqué au matériau. où est la constante magnétique qui vaut 4π×10-7H/m et dépend du matériau.

PERMITTIVITÉ DIÉLECTRIQUE : Propriété physique qui décrit la réponse d‘un milieu donné à un champ électrique appliqué. où ε0 est la permittivité du vide et εr la permittivité relative.

PERMITTIVITÉ DU VIDE : Constante physique notée ε0 . où µ0 est la perméabilité du vide et c la vitesse de la lumière.

PHOSPHORESCENCE : Luminescence qui persiste un temps considérable après l'arrêt de l'irradiation d'excitation.

PHOTOCHIMIE : Branche de la chimie physique qui étudie les effets chimiques dus à la lumière (radiation).

PHOTOÉLECTRICITÉ : Ensemble des phénomènes dans lesquels un rayonnement électromagnétique (et plus particulièrement la lumière) provoque dans une substance une libération de charges électriques.

PHOTOLYSE ÉCLAIR : Photolyse obtenue à l'aide d'un intense éclair lumineux ayant pour effet de briser des molécules, ioniser des atomes, engendrer des radicaux libres, les espèces chimiques ainsi produites provoquant des réactions de relaxation en cascade.

PLAN DE FRONT : Étant donné un système optique centré, on appelle plan de front tout plan perpendiculaire à l'axe principal qui est un axe de symétrie de révolution pour le système optique.

POIDS : Résultante de la force de gravitation et de la force d'inertie d'entraînement sur la masse d'un corps. où m est la masse du corps en kg et g l'accélération de la pesanteur. P s'exprime en newtons.

POINT CRITIQUE : Point remarquable dans les diagrammes représentant l'équilibre simultané des deux phases liquide et vapeur d'un même corps pur. La courbe de vaporisation arrive à un point critique lorsque la différence entre liquide et gaz disparaît car la densité est la même.

POINT D’AUTO-INFLAMMATION : Température à partir de laquelle une substance s’enflamme spontanément en l’absence de flamme pilote.

POINT SOURCE : Objet générateur de rayons lumineux qui se propagent dans toutes les directions de l'espace.

POLARIMÉTRIE : Mesure de la rotation du plan de polarisation à la traversée des substances actives.

POLARISATION D’ORIENTATION : En l'absence de champ, pour une substance polaire, le désordre induit par la température du matériau implique que le dipôle moyen est nul. Cependant, sous l'effet du champ, l'énergie potentielle ayant tendance à se minimiser, les dipôles vont s'orienter dans la direction du champ et conduire à créer un moment dipolaire macroscopique. Énergie potentielle : où p est le moment dipolaire et E un champ électrique extérieur.

POLARISATION ÉLECTRONIQUE : Déformation du nuage électronique des atomes d'un matériau sous l'effet du champ électrique appliqué. où p est de moment dipolaire, E un champ électrique extérieur et α la polarisabilité du matériau.

POLARISATION IONIQUE : Pour un cristal compressible, c'est une translation des ions positifs dans le sens du champ et des ions négatifs dans le sens contraire.

POLYMÉRISATION RADICALAIRE : Polymérisation en chaîne dans laquelle l'espèce active est les radicaux.

POTENTIEL D’IONISATION : Travail nécessaire pour extraire un électron donné de son orbite et pour le porter à une distance infinie. Électron-volt

PRESSION OSMOTIQUE : Pression à laquelle il faut soumettre une solution afin d'empêcher le passage du solvant à travers une membrane semi-perméable qui sépare la solution et le solvant pur.

PRINCIPE D’EXCLUSION DE PAULI : Principe selon lequel les électrons ne peuvent pas se trouver au même endroit dans le même état quantique.

PRINCIPE DE FRANCK-CONDON : En mécanique quantique, principe selon lequel la transition électronique est trop rapide pour que la distance inter-nucléaire des molécules soit modifiée lors de sa vibration.

PRINCIPE DE LE CHATELIER : Si un système en équilibre est soumis à une légère perturbation, ce système va réagir en évoluant dans le sens qui s'oppose à cette perturbation. Cela veut dire que l'état du système va évoluer en essayant de compenser cette perturbation. A l'état d'équilibre initial, la relation Qeq=K est vérifiée où Qeq est le quotient réactionnel à l'équilibre initial.

PRINCIPE DE MICRO-RÉVERSIBILITÉ : Pour chaque réaction il existe une réaction inverse et à l'équilibre le taux moyen de chaque processus est égal à celui de la réaction inverse.

PUISSANCE : Grandeur caractérisant la production( ou la consommation) de travail (ou d'énergie ) par unité de temps. watt (W)

PYROLYSE : Décomposition chimique d'une substance obtenue par chauffage intense en absence d'oxygène.

QUANTITÉ DE MOUVEMENT : Produit de la masse d'un objet par sa vitesse. exprimée en kg.m.s-1 où m est la masse en kg et v la vitesse en m.s-1.

QUANTUM : Quantité minimale d'une grandeur physique pouvant séparer deux valeurs de cette grandeur.

RADIAN : Angle plan compris entre deux rayons qui interceptent, sur un cercle, un arc de longueur égale à celle du rayon.

RADIOACTIVITÉ ARTIFICIELLE : Production, par une réaction nucléaire, d'un noyau radioactif inconnu à l'état naturel, qui se désintègre ensuite, suivant les mêmes lois que celles de la radioactivité naturelle.

RADIOACTIVITÉ NATURELLE : Radioactivité des nucléides existant à l'état naturel.

RADIOLYSE : Décomposition de substances chimiques obtenue par action de radiations ionisantes.

RAYON : Trajectoire que parcourent les particules ou un flux lumineux émis par une source.

RAYON DE BOHR : Dans le modèle de Bohr de l'atome d'hydrogène, le rayon de Bohr est la longueur caractéristique séparant l'électron du proton. où h est la constante de Planck, ε0 la permittivité du vide, me la masse d'un électron et q la charge d'un électron. a0=5,29177.10 -11 m.

RAYONNEMENT α : Rayonnement composé de particules alpha ( particule de charge positive +2, composée de deux protons et de deux neutrons).

RAYONNEMENT β : Particules atomiques très mobiles et peu pénétrantes. Les rayons bêta sont émis par les électrons éjectés du noyau des atomes et se déplacent rapidement. Ils sont plus pénétrant que les rayons alpha et peuvent traverser 1 ou 2 centimètres d'eau ou de chair, mais pas une vitre ordinaire.

RAYONNEMENT γ : Rayonnement composé de photons émis à la vitesse de la lumière au cours d'un processus de transition nucléaire ou d'annihilation de particules. Ils sont plus pénétrants que les rayons X utilisés à des fins médicales et sont souvent employés dans les jauges nucléaires fixes ou portatives .

RAYON RÉFLÉCHI : Rayon qui, après avoir frappé la surface d'un corps poli, est renvoyé dans une autre direction bien déterminée par les lois de l'optique.

RAYONS PARAXIAUX : Les rayons peu inclinés sur l'axe principal sont appelés rayons paraxiaux. Lorsqu'on se limite à l'étude de tel rayons, on peut considérer valable l'approximation qui permet de confondre l'angle d'incidence et son sinus (). On dit alors qu'on travaille dans les conditions de Gauss. Dans ces conditions, il y a stigmatisme pour les points objet et image. Ce stigmatisme est dit approché car il nécessite les conditions de Gauss pour être réalisé.

RAYONS X : Rayonnement électromagnétique de faible longueur d'onde qui a la propriété de traverser les corps matériels et trouve à ce titre de nombreuses applications en médecine et dans l'industrie.

RÉACTIF : Dans une réaction chimique, on appelle réactifs les composés qui disparaissent et produits ceux qui se forment. Les coefficients stœchiométriques rendent compte des proportions dans lesquelles les réactifs se combinent et les produits se forment.

RÉACTION DE DISMUTATION : Cas particulier de réaction d'oxydo-réduction; un certain nombre d'atomes ou de molécules réagissent pour fournir simultanément un corps réduit et un corps oxydé.

RÉACTION ELEMENTAIRE : Réaction s'effectuant simplement en une seule étape, faisant intervenir seulement les réactifs.

RÉACTION EN CHAÎNE : Les réactions en chaîne sont des réactions dans lesquelles une espèce intervenant comme réactif dans une étape se trouve régénérée dans une autre étape et pourra donc réagir à nouveau. Lorsque cette espèce est formée dans une première étape, dite étape d'initiation, elle pourra participer à de nombreux cycles de réactions couplées avant d'être détruite.

RÉACTION GLOBALE : Ensemble des réactions élémentaires.

RÉACTION MONOMOLÉCULAIRE : Réaction qui ne fait intervenir qu'une molécule.

RÉFÉRENTIEL GALILÉEN : Il s'agit d'un référentiel en translation rectiligne et uniforme par rapport au référentiel de Copernic dont l'origine est au centre du soleil et les axes dirigés vers trois étoiles de la sphère céleste. L'ensemble des référentiels galiléens est constitué de référentiels en translation rectiligne et uniforme par rapport à l'un d'entre eux.

RÉFRACTION : Déviation de la trajectoire d'une onde électromagnétique lors de son passage d'un milieu à un autre.

RÈGLES DE HUND : Les règles de Hund permettent de définir l'occupation des orbitales et l'état de spin de l'état fondamental.

RELATION D’EINSTEIN : En élaborant la théorie de la relativité restreinte, Einstein postule que la masse est une des formes que peut prendre l'énergie. E=mc², avec E l'énergie du système en joules (J), m0 la masse du système au repos en kg et c la vitesse de la lumière dans le vide en m.s-1.

RELATION DE CLAUDIUS-MOSSOTI : Relation entre la polarisabilité d'un milieu diélectrique et sa constante diélectrique. (ϵ-1)/(ϵ+2)=(1/3)Nα où ϵ est la constante diélectrique et α la polarisabilité.

RELATION DE BROGLIE : Relation servant à déterminer la longueur d'onde de De Broglie. λ=h/p où h est la constante de Planck et p la quantité de mouvement de la particule.

RELATION DE GIBBS-HELMOLTZ : Formule permettant de calculer l'enthalpie. où G est l'enthalpie libre et T la température absolue.

RÉSILIENCE : Capacité d'un matériau d'emmagasiner de l'énergie quand il se déforme d'une manière élastique et de libérer cette énergie quand la charge est supprimée.

RÉSISTANCE ÉLECTRIQUE : Aptitude d'un matériau conducteur à ralentir le passage du courant électrique. où R est la résistance en ohm (Ω), ρ la résistivité en Ω.m, l la longueur en m, s la section en m² et γ la conductivité en S/m (siemens par mètre).

RONTGEN : Unité de mesure d'exposition de rayonnements ionisants.

SCHÉMA ÉQUIVALENT : Ensemble de dipôles, le plus simple possible, qui, relié aux mêmes éléments extérieurs, provoque les mêmes effets (même différence de potentiel aux bornes, même intensité dans les connexions).

SECOND ORDRE : Réaction obéissant à une loi de vitesse ou suivant que l'ordre est 2 par rapport à un réactif ou que l'on a un ordre partiel 1 pour deux réactifs.

SECTION EFFICACE : Grandeur physique reliant la probabilité d'interaction de la particule incidente avec la cible immobile lors d'une réaction nucléaire, elle est indépendante des variables du faisceau et de la cible. Le flux d'un faisceau J est défini comme le nombre N de particules incidentes par unité de surface par unité de temps. Posons dN de ces particules sont diffusées dans un angle solide dΩ par unité de temps par une cible immobile donnée. On définit la section différentielle par : .

SENS DIRECT : Sens inverse à celui dans lequel se déplacent les aiguilles d'une montre.

SENS INVERSE : Sens dans lequel se déplacent les aiguilles d'une montre.

SÉRIE DE BALMER : Série de raies du spectre de l'hydrogène lors des transitions électroniques de niveau d'énergie n>2 vers n=2. En appliquant la formule de Rydberg, on peut calculer la longueur d'onde λ = 1/(Rh (1/2² - 1/n²)) où Rh est la constante de Rydberg pour l'hydrogène et n un entier supérieur à 2.

SÉRIE DE BRACKETT : Série de raies du spectre de l'hydrogène lors des transitions électroniques de niveau d'énergie n>5 vers n=4. En appliquant la formule de Rydberg, on peut calculer la longueur d'onde λ = 1/(Rh (1/4² - 1/n²)) où Rh est la constante de Rydberg pour l'hydrogène et n un entier supérieur à 5.

SÉRIE DE FOURIER : Toute fonction f(t), périodique de période T (de pulsation ω = 2π/T et de fréquence f = 1/T) et satisfaisant à certaines conditions de continuité et de dérivabilité, peut se décomposer en une somme de fonctions sinusoïdales dite « série de FOURIER ». où ω1=2Π/T.

SÉRIE DE LYMAN : Série de raies du spectre de l'hydrogène lors des transitions électroniques de niveau d'énergie n>2 vers n=1. En appliquant la formule de Rydberg, on peut calculer la longueur d'onde λ = 1/(Rh (1/1² - 1/n²)) où Rh est la constante de Rydberg pour l'hydrogène et n un entier supérieur à 2.

SÉRIE DE PASCHEN : Série de raies du spectre de l'hydrogène lors des transitions électroniques de niveau d'énergie n>4 vers n=3. En appliquant la formule de Rydberg, on peut calculer la longueur d'onde λ = 1/(Rh (1/3² - 1/n²)) où Rh est la constante de Rydberg pour l'hydrogène et n un entier supérieur à 4.

SÉRIE DE PFUND : Série de raies du spectre de l'hydrogène lors des transitions électroniques de niveau d'énergie n>6 vers n=5. En appliquant la formule de Rydberg, on peut calculer la longueur d'onde λ = 1/(Rh (1/5² - 1/n²)) où Rh est la constante de Rydberg pour l'hydrogène et n un entier supérieur à 6.

SÉRIES RADIOACTIVES : Ensemble de nucléides radioactifs dans lequel chaque membre engendre le suivant par transmutation spontanée jusqu'à l'obtention d'un dernier membre non radioactif.

SIEMENS : Conductance électrique d'un conducteur ayant une résistance électrique de 1 ohm. Unité S.I. ; symbole S.

SIEVERT : Le sievert est égal au joule par kilogramme. Symbole : Sv

SOLUTIONS SOLIDES : Mélange de corps purs [métaux ou minéraux] formant un solide homogène.

SORPTION : La sorption est le processus par lequel une substance est absorbée ou absorbée sur ou dans une autre substance.

SPECTROGRAPHE : Appareil servant à enregistrer (généralement par photographie) un spectre.

SPECTROMÉTRIE : Application de la spectroscopie aux méthodes physiques d'analyse par la mesure qualitative (fréquence) et quantitative (intensité) des radiations.

SPECTROSCOPIE : Ensemble des méthodes et techniques d'études générales des rayonnements émis, absorbés ou diffusés par une substance, que ces rayonnements soient formés de radiations électromagnétiques (photons) ou de particules (alpha, bêta, neutrons).

SQUELETTE HYDROCARBONÉ : Combinaison des atomes de carbone dans la molécule d'un corps organique.

STABILISATEUR : Substance chimique qui, par inhibition ou catalyse négative, s'oppose à la décomposition d'une combinaison peu stable.

STÉRADIAN : L'angle solide qui, ayant son sommet au centre d'une sphère, découpe, sur la surface de cette sphère, une aire égale à celle d'un carré ayant pour côté le rayon de la sphère. Symbole : sr

STIGMATISME : Caractéristique d'un système optique qui procure une image rigoureusement ponctuelle à partir d'une source elle-même ponctuelle.

SUPRACONDUCTIVITÉ : Accroissement brusque de la conductivité électrique de certains corps aux températures voisines du zéro absolu.

SURGÉNÉRATEUR : Réacteur nucléaire dans lequel le taux de régénération est supérieur à 1, c'est-à-dire dans lequel il est produit davantage de substance fissile qu'il n'en est consommé.

SUSCEPTIBILITÉ MAGNÉTIQUE : Faculté d'un matériau à réagir à l'action d'un champ magnétique. avec M l'aimantation en ampère par mètre, la susceptibilité magnétique et H l'excitation magnétique en ampère par mètre.

Si > 0 : le corps est paramagnétique.

Si <0 : le corps est diamagnétique.

SYNCHRONE : Se dit de phénomènes s'accomplissant dans une même période de temps.

SYSTÈME C.G.S : Système d'unités dont les grandeurs sont le centimètre (longueur), le gramme (masse) et la seconde (temps).

SYSTÈME INTERNATIONAL D’UNITÉS : Système d'unités dont les grandeurs sont le mètre (m) pour la longueur, le kilogramme (k) pour la masse, la seconde (s) pour le temps, l'ampère (A) pour l'intensité électrique, le kelvin (K) pour la température thermodynamique, la mole (mol) pour quantité de matière et le candela (cd) pour l'intensité lumineuse.

SYSTÈME M.K.S.A : Système d'unités dont les grandeurs sont le mètre (longueur), le kilogramme (masse), la seconde (temps) et l'ampère (intensité électrique).

SYSTÈME OPTIQUE : Un système optique est constitué d'un ensemble de lentilles, de miroirs, et plus généralement de milieux transparents et homogènes, séparés par des dioptres. Un système optique est dit centré lorsqu'il présente un axe de révolution : l'axe principal. Un système optique est dit dioptrique s'il est essentiellement constitué de milieux transparents, sans aucun miroir, sinon c'est un système catadioptrique(avec miroir).

SYSTÈMES OSCILLANTS : Le système physique est appelé oscillateur ou système oscillant lorsque varie périodiquement de part et d'autre d'une valeur notée qe entre deux valeurs extrêmes notées q1 et q2 telles que q1<qe<q2. L'oscillation, de forme quelconque et de période T, se reproduit de façon régulière au cours du temps, quel que soit t : où q est la variable d'état.

TAUX DE REFLUX : Rapport en volume du reflux de tête à celui du distillat extrait d'une colonne de distillation.

TEMPÉRATURE ABSOLUE : Température mesurée à partir du zéro absolu (-273 degrés Celsius et s'exprime en degrés Kelvin «K»). Kelvin (K)

TEMPÉRATURE D’EINSTEIN : Formule intervenant dans le modèle d'Einstein. avec ℏ la constante de Dirac, ωE la pulsation d'un oscillateur et kB la constante de Boltzmann.

TEMPÉRATURE DE CURIE : Dans un matériau ferromagnétique ou ferrimagnétique, température à laquelle le matériau perd son aimantation spontanée. Symbole : TC

TEMPÉRATURE DE NEEL : Température au-dessus de laquelle un matériau antiferromagnétique devient paramagnétique.

TEMPS DE DEMI-REACTION : Durée au bout de laquelle l'avancement est égal à la moitié de l'avancement final.

TENSION : La tension électrique entre deux points d'un réseau est égale à la différence de potentiel électrique entre ces deux points. C'est une grandeur algébrique, représentée par une flèche. Unité S.I. : volt.

TENSION INTER-FACIALE : Tension superficielle qui existe entre deux liquides non miscibles.

TENSION SUPERFICIELLE : Force apparaissant à la surface de séparation de deux liquides non miscibles ou d'un liquide et d'un gaz, et qui fait que, sous l'effet de la cohésion existant entre molécules voisines, les différentes parties de ces fluides ont tendance à se séparer les unes des autres. dFs=γdA où γ la tension de surface en N/m est la variation de dFs l'énergie libre de surface en newton (N) par unité d'aire dA en mètre.

TERMINAISON DE CHAÎNE : Arrêt de la croissance des chaînes par désactivation des centres actifs soit par recombinaison, soit par dismutation.

TESLA : Induction magnétique uniforme qui, répartie normalement sur une surface de 1 mètre carrée, produit à travers cette surface un flux d'induction magnétique total de 1 weber. Unité S.I. de symbole T

THÉORÈME DE KOENING : Le moment cinétique d'un système de points matériels calculé par rapport à un point A dans un référentiel [R] galiléen est égal au moment cinétique par rapport au centre de masse du système calculé dans le référentiel [R] d'un point matériel confondu avec le centre de masse et où serait concentrée toute la masse du système. avec

THÉORÈME DE KOOPMAN : L'énergie d'une orbitale en valeur absolue donne l'énergie d'ionisation correspondante.

THÉORÈME DU MOMENT CINÉTIQUE POUR UN POINT MATÉRIEL : Dans un référentiel galiléen, la dérivée par rapport au temps du moment cinétique d'un point matériel par rapport à un point A fixe dans ce référentiel, est égale au moment résultant par rapport au même point A des forces appliquées au point matériel. avec le moment cinétique.

THÉORÈME DU MOMENT CINÉTIQUE POUR UN SYSTÈME : Dans un référentiel galiléen, la dérivée par rapport au temps du moment cinétique d'un système matériel pris par rapport à un point fixe A du référentiel est égale au moment résultant par rapport à A des seules forces extérieures appliquées au système. avec le moment cinétique.

THÉORÈMES DE LA QUANTITÉ DE MOUVEMENT : Pour un point matériel : Dans un référentiel galiléen, la résultante des forces appliquées à un point matériel est égale à la dérivée par rapport au temps du vecteur quantité de mouvement. Pour un système matériel : Dans un référentiel galiléen, la résultante des force extérieures à un système est égale à la dérivée par rapport au temps de la quantité de mouvement du système. Pour un système isolé : La quantité de mouvement d'un système mécanique isolé est constante. Pour un point :

Pour un système matériel :

Pour un système isolé :

THÉORIE DU COMPLEXE ACTIVE : La théorie du complexe activé pose que les molécules A et B vont s'approcher l'une de l'autre mues par leur mouvement propre, comme dans la théorie des collisions. L'énergie libre du système A+B augmente au fur et à mesure que les molécules s'approchent à cause des interactions qui se manifestent de plus en plus fortement à courte distance jusqu'au point où les molécules A et B ne peuvent plus être distinguées dans leur individualité et qu'elles forment un complexe noté AB# d'énergie élevé. Ce complexe peut se décomposer en redonnant les réactifs A et B ou en donnant les produits de la réaction.

La réaction est donc décrite par deux étapes :

  1. La formation du complexe activé par une réaction réversible :

  2. La transformation du complexe en produits de la réaction :

THERMOCHROMISME : Changement de couleur dû à une variation de la température.

THERMOCOUPLE : Soudure entre deux métaux qui délivre une force électromotrice pratiquement proportionnelle à l'écart de température avec la soudure de référence.

THERMODYNAMIQUE : Partie de la physique qui traite de la chaleur en tant que forme d'énergie, et en particulier les lois qui s'appliquent aux processus mettant en jeu des échanges de chaleur et la conservation de l'énergie.

TRANSFORMATION ISOBARE : Qualifie une transformation se produisant à pression constante.

TRANSFORMATION PERITECTIQUE : Se dit d'une réaction isotherme réversible au cours de laquelle une phase liquide réagit avec une phase solide pour former une nouvelle phase solide, lors du refroidissement.

TRANSMITTANCE : Rapport du flux énergétique ou lumineux transmis au flux incident. où Ф est le flux transmis et Ф0 le flux incident.

TRAVAIL : Produit de l'intensité d'une force par la projection du déplacement de son point d'application sur la direction de la force. où W est le travail en joule (J), est le trajet rectiligne parcouru et la force constante appliquée.

TURBIDIMÈTRE : Type de colorimètre, permettant de doser une substance insoluble, d'après l'intensité du flux lumineux à la sortie de l'appareil. 

ULTRAVIOLET : Le rayonnement ultraviolet (UV) est un rayonnement électromagnétique émis par le soleil ou par une source artificielle. Son domaine spectral s’étend de 100 à 400 nm, dans la gamme des rayonnements optiques invisibles pour l’œil humain.

UNITÉ DE MASSE ATOMIQUE : Masse égale à la fraction 1/12 de la masse d'un atome de carbone 12. C'est une unité de mesure utilisée pour mesurer la masse des atomes et des molécules.

VALEUR EFFICACE: On appelle valeur efficace d'une intensité (ou d'une tension) variable la valeur de l'intensité (ou de la tension) continue constante qui dissiperait la même puissance moyenne dans un circuit. En régime sinusoïdal : et

VARIANCE : Nombre de paramètres intensifs qu'il est nécessaire de connaître pour décrire quantitativement le système en équilibre. où v est la variance, n le nombre de constituants indépendants et j le nombre de phases.

VECTEUR VRAI : Un vecteur est défini par : une direction, un sens sur cette direction, sa norme. vitesse

  • force

  • champ électrostatique

  • potentiel vecteur

VERGENCE D’UNE LENTILLE UNIQUE : Inverse de la distance focale d'un système optique centré. où f est la distance focale en mètres, n l'indice du milieu et V la vergence en diopries. Le sens positif le long de l'axe étant pris selon le sens de propagation de la lumière, lorsque la vergence sera positive le système sera convergent alors qu'il sera divergent pour une vergence négative.

VISCOSITÉ CINÉMATIQUE : Représente la capacité de rétention des particules du fluide et quantifie sa capacité à s’épancher. où v est le coefficient de viscosité cinématique en m²/s, η le coefficient de viscosité dynamique en Pa.s et ρ la masse volumique du fluide en kg.m-3.

VISCOSITÉ DYNAMIQUE : Facteur numérique mesurant la résistance interne ou la force de cisaillement d'un fluide à l'écoulement.

VITESSE ANGULAIRE : Rapport de la mesure d'angle et d'un temps. Symbole : Ω ; unité rad.s-1

VITESSE DE LA LUMIÈRE : Vitesse de propagation de la lumière dans le vide. c=2.9979.108 m.s-1

VITESSE DE RÉACTION : On définit la vitesse de réaction comme étant la dérivée de l'avancement ξ par rapport au temps. avec ω la vitesse en mol.s-1, ξ l'avancement de la réaction, t le temps en secondes, ni la quantité de réactif et vi le coefficient stœchiométrique.

VOLT : Différence de potentiel électrique qui existe entre deux points d'un conducteur parcouru par un courant constant de 1 ampère lorsque la puissance dissipée entre ces points est égale à 1 watt. Unité S.I : V

WATT : Puissance d'un système énergétique dans lequel est transférée uniformément une énergie de 1 joule pendant 1 seconde. (W)

WEBER : Flux d'induction magnétique qui, traversant un circuit d'une seule spire, y produit une force électromotrice de 1 volt si on l'annule en 1 seconde par décroissance uniforme. (Wb)

ZERO ABSOLU : L'échelle de température thermodynamique commence au zéro absolu. Le zéro absolu est considéré comme la température la plus basse possible. K0=-273,15°C ; 1K = 1°C .

 

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26 mars 2017

LEXIQUE SCIENTIFIQUE – SCIENCES DE LA TERRE

ACCRETION : Augmentation du volume d’un corps par adjonction de matière extérieure.

ANNEE-LUMIERE : Unité de distance utilisée en astronomie. Une année-lumière est égale à la distance que parcourt la lumière dans le vide en l’espace d’une année. En valeur arrondie, une année-lumière équivaut à 9,461x1015 m.

Equivalence en unité S.I: 1 a.l = 9 460 730 472 580 800 m.

APHELIE : point de l’orbite d’un objet céleste dans le Système Solaire, où cet objet est le plus éloigné du Soleil, c’est-à-dire par rapport au foyer de l’orbite.

ARC INSULAIRE : Alignement linéaire ou arqué d’îles volcaniques formées sur le fond marin à la limite de plaques convergentes.

ASTHENOSPHERE : Partie ductile du manteau terrestre. Elle repose sous la lithosphère rigide et sur la mésosphère (manteau inférieur).

ATMOSPHERE TERRESTRE : Enveloppe gazeuse entourant la Terre. L’air sec se compose de 78,08 % de diazote, 20,95 % de dioxygène, 0,93 % d’argon, 0,039 % de dioxyde de carbone et des traces d’autres gaz. L’atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit.

BASALTE : Roche volcanique issue d’un magma refroidi rapidement au contact de l’eau ou de l’air. C’est le constituant principal de la couche supérieure de la croûte océanique. Il a une structure microlithique, et il est composé essentiellement de plagioclases (50%), de pyroxènes (25 à 40%), d’olivine (10 à 25%), et de 2 à 3 % de magnétite. Les basaltes sont issus de la fusion partielle du manteau terrestre de composition péridotitique (lherzolite).

On trouve également du basalte sur la surface lunaire.

BIOSPHERE : Ensemble des êtres vivants sur la planète Terre.

CEINTURE DE KUIPER : Zone du Système Solaire s’étendant au-delà de l’orbite de Neptune, entre 30 et 55 unités astronomiques (ua). Les objets de la ceinture de Kuiper sont majoritairement de composées volatils gelés comme le méthane, l’ammoniac ou l’eau.

CHAMBRE MAGMATIQUE : Zone souterraine de quelques dixièmes à plusieurs centaines de kilomètres cube, qui, dans la lithosphère, contient du magma plus ou moins chaud.

CIMENTATION : Phénomène chimique de transformation d’une roche sédimentaire meuble en roche cohérente.

CLIVAGE : Propriété que possèdent la plupart des cristaux de se briser sous l’action d’un choc suivant des directions déterminées souvent parallèles entre elles et qu’on appelle « plan de clivage » : ce sont des plans de moindre résistance.

COLLISION CONTINENTALE : Confrontation de deux plaques continentales dont les différences de densité sont trop faibles pour que l’une ou l’autre plonge dans l’asthénosphère. La collision entraîne malgré tout un chevauchement, augmentant l’épaisseur crustale à l’origine de la formation d’une chaîne de montagnes, c’est ce que l’on appelle une orogénèse.

COMPACTION : Création d’un état compact par l’action naturelle de tassement des roches au cours du temps.

CONCRETION : Amas de particules solides se trouvant dans les roches ou les sols et résultant de la formation successive et de l’agglomération de particules nouvelles sous l’action d’agents physiques ou chimique.

CROUTE : Partie superficielle et solide du matériau dont la Terre est faite. C’est la partie supérieure de la lithosphère.

CROUTE CONTINENTALE : Partie de la croûte terrestre qui se trouve sous les continents, y compris sous la plate-forme continentale. La croûte continentale est épaisse (35 km en moyenne, jusqu’à 80 km sous les chaînes de montagnes). Elle est constituée principalement de roches granitiques et de roches sédimentaires.

CROUTE OCEANIQUE : Partie de la croûte terrestre qui se trouve sous les océans, sous une tranche d’eau d’une profondeur moyenne de 4,5 km, composée de plusieurs couches différentes : sédimentaire, basaltique, gabbroïque.

CYCLE DE WILSON : Déplacements des continents emportés par les mouvements des plaques lithosphériques tels que les décrit la tectonique des plaques qui se retrouvent parfois fragmentés et dispersés à la surface du Globe, comme actuellement, ou parfois sont regroupés en un unique supercontinent, comme durant la période entre il y a 300 et 200 millions d’années (Ma = époque entre le début du Permien et la fin du Trias), supercontinent appelé la Pangée.

DATATION ABSOLUE : Processus servant à calculer un âge approximatif en archéologie et géologie. L’une des techniques de datation les plus utilisées et les mieux connues est la datation au carbone 14 (ou radiocarbone), qui est utilisée pour dater des restes organiques. C’est une technique radiométrique car elle est basée sur la décroissance radioactive.

DATATION RELATIVE : Ensemble des méthodes de datation permettant d'ordonner chronologiquement des événements géologiques ou biologiques, les uns par rapport aux autres. Elle repose sur plusieurs principes : le principe de superposition (une couche sédimentaire est plus récente que celle qu'elle recouvre et est plus ancienne que celle qui la recouvre), le principe de recoupement (un événement comme une faille ou un plissement qui provoque un changement dans la géométrie des roches est postérieur à la dernière strate qu'il affecte et antérieur à la première strate non affectée), le principe de continuité (bien qu'une strate soit plus âgée que son sommet, on considère qu'elle a le même âge sur toute son étendue) et le principe d'inclusion, les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont plus anciens que leur contenant.

DEFORMATION CASSANTE : Déformation discontinue provoquée par l'application sur une roche de contraintes au delà des limites élastique et plastique.

DEFORMATION ELASTIQUE : Déformation réversible d'un objet : le milieu retourne à son état initial lorsque l'on supprime les sollicitations.

DEFORMATION PLASTIQUE : Déformation ductile. Déformation irréversible d'un objet ; elle se produit par un réarrangement de la position relative des atomes, ou plus généralement des éléments constitutifs du matériau.

DESSICATION : Suppression naturelle ou artificielle de l'humidité contenue dans un corps.

DIAGENESE : Ensemble des mécanismes postérieurs à la sédimentation qui transforment les sédiments meubles en roches sédimentaires compactes.

DISCONTINUITE : Dans le globe terrestre, il existe des zones où l'on observe des modifications brutales de la vitesse de propagation des ondes sismiques, ces zones correspondent à des changements de milieu. Les discontinuités physiques délimitent les différentes grandes enveloppes de la Terre. Il existe 3 discontinuités principales : la discontinuité de Mohorovicic, la discontinuité de Gutenberg et la discontinuité de Lehman.

DISCONTINUITE DE GUTENBERG : Plan de séparation entre le noyau et le manteau à l'intérieur de la Terre, à 2 900 km de profondeur.

DISCONTINUITE DE LEHMAN : Discontinuité située à environ 5100km de profondeur, entre le noyau externe qui a la propriété d'un liquide et le noyau interne solide (aussi appelé graine).

DISCONTINUITE DE MOHOROVICIC : Limite entre la croûte terrestre et le manteau supérieur de la Terre. Elle est en moyenne située à 35km de profondeur.

DORSALE OCEANIQUE : Frontière de divergence entre deux plaques tectoniques qui s'écartent l'une de l'autre, couplé à une remontée du manteau entre elles avec création de lithosphère océanique : c'est le phénomène d'accrétion océanique.

ECHELLE DE MOHS : Échelle de dureté des minéraux basée sur dix minéraux facilement disponibles. Il faut procéder par comparaison avec deux autre minéraux dont on connaît déjà la dureté (entre 1 pour le talc et 10 pour le diamant).

EPIGENISATION : Remplacement lent, au sein d'une roche, d'un minéral par un autre, molécule par molécule, avec conservation de la forme originelle.

EROSION : Altération de l'écorce terrestre par les agents atmosphériques, hydrologiques, ou par l'action de l'homme.

ERUPTION EFFUSIVE : Les éruptions effusives émettent des laves basaltiques, pauvres en silice et donc très fluides et libérant leurs gaz volcaniques facilement. Les éruptions sont relativement calmes, sans grandes explosions et produisant de grandes coulées de lave.

ERUPTION EXPLOSIVE : Les éruptions explosives émettent des laves andésitiques, riches en silice et donc très visqueuses et libérant leurs gaz volcaniques difficilement. Ces éruptions ne forment pas de coulée de lave mais s'accompagnent plutôt d'explosions produisant de grandes quantités de cendres donnant naissance à des nuées ardentes et des panaches volcaniques. Environ 80 % des éruptions volcaniques se déroulent sur ce type de volcans3. Très dangereux car imprévisibles, ces types d'éruptions ne laissent parfois pas le temps d'évacuer les populations menacées par les gaz et les cendres brûlants.

FACIES : Ensemble des caractères pétrographiques et paléontologiques définissant un dépôt ou une roche.

FAILLE : Les failles sont des fractures ou zones de rupture dans la croûte terrestre où il y a eu mouvement.

FAILLE DE CHEVAUCHEMENT : Une faille de chevauchement correspond à une faille inverse (plan incliné dans le sens du compartiment soulevé), faiblement inclinée entre deux blocs rocheux lors des déplacements des terrains sédimentaires transportés sur des terrains en place pendant une phase d'édification des chaînes de montagnes.

FAILLE DE DECROCHEMENT : Faille le long de laquelle le déplacement relatif s’effectue horizontalement le long du plan de faille séparant des blocs de roche adjacents.

FAILLE INVERSE : Une faille inverse est un plan incliné (le plus souvent d'environ 30°) séparant deux compartiments rocheux. Le glissement sur ce plan se traduit par le rapprochement des deux compartiments et par le soulèvement du compartiment supérieur par rapport au compartiment inférieur.

FAILLE NORMALE : Une faille normale est un plan incliné (le plus souvent d'environ 60°) séparant deux compartiments rocheux. Le glissement sur ce plan de faille se traduit par un écartement des deux compartiments, et par l'abaissement du bloc supérieur par rapport au bloc inférieur.

FAILLE TRANSFORMANTE : Limites de plaque lithosphérique où il n'y a ni subduction ni création de lithosphère (limite conservative). Elles sont situées en bordure de plaques tectoniques et découpent les dorsales transversalement. La faille transformante agit selon un mouvement de coulissage.

FOSSE OCEANIQUE : Dépression sous-marine profonde, plus ou moins longue et étroite, présente dans les zones de subduction ou de divergence. Ces zones, caractéristiques des marges actives ou des rides médio-océaniques, sont engendrées par la collision ou l'expansion de plaques tectoniques.

GABBRO : Roche plutonique provenant de la cristallisation des magmas qui montent vers la surface le long de dorsales des fonds océanique, à la suite de la déchirure de la croûte continentale, et forment une couche continue dans le plancher des océans.

GEANTE ROUGE : Étoile ayant évolué en dehors de la séquence principale, devenant ainsi géante. Ce sont des étoiles d'une masse au moins égale à celle du Soleil qui, après avoir épuisé l'hydrogène de leur noyau, commencent à consommer l'hydrogène en couche autour du noyau riche en hélium.

GRABEN : Fossé ou basin allongés et limités des deux côtés par des failles normales inclinées vers l’intérieur du fossé.

GRADIENT GEOTHERMIQUE : Augmentation de la température en fonction de la profondeur en dessous de la surface. L'accroissement de température est en général de 1° pour un enfoncement de 30 à 35 m et on exprime ce résultat en disant que le degré ou gradient géothermique est de 33 m.

GRANITE : Roche plutonique magmatique à texture grenue. Le granite est le résultat du refroidissement lent, en profondeur, de grandes masses de magma intrusif. Ces magmas acides (c'est-à-dire relativement riches en silice) sont essentiellement le résultat de la fusion partielle de la croûte terrestre continentale. Le granite et ses roches associées forment l'essentiel de la croûte continentale de la planète.

GRENU : Roche qui est formée de grains ou cristaux juxtaposés visibles à l'œil nu.

HYDROSPHERE : Partie de la Terre occupée par les eaux et les glaces.

HYPOTHESE DE LA NEBULEUSE SOLAIRE : Hypothèse proposée pour la première fois en 1734 par Emanuel Swedenborg et en 1755 par Emmanuel Kant, qui suppose que la nébuleuse tourne lentement sur elle-même, se condensant et s'aplatissant graduellement sous l'effet de la gravité, pour former plus tard des étoiles et des planètes.

LIMITE CONVERGENTE : Lieux où deux plaques lithosphériques se rapprochent l'une de l'autre.

LIMITE DIVERGENTE : Limite entre deux plaques tectoniques s’éloignant l’une de l’autre.

LITHIFICATION : Processus géologique qui transforme les sédiments en roches sédimentaires par compression. La lithification est un phénomène qui détruit par compression les porosités entre les sédiments par compactage en combinaison avec un phénomène de cimentation.

LITHOSPHERE : C'est l'enveloppe terrestre rigide de la surface. Elle comprend la croûte terrestre et une partie du manteau supérieur. Elle est divisée en un certain nombre de plaques tectoniques, également appelées plaques lithosphériques. La lithosphère, rigide, repose sur l'asthénosphère, solide mais ductile.

LVZ : Zone du manteau supérieur terrestre au travers de laquelle les ondes sismiques se propagent à faible vitesse.

MANTEAU : Couche intermédiaire entre le noyau planétaire et la croûte de la terre. Le manteau terrestre représente un peu plus de 80 % du volume de la Terre et environ 65 % de sa masse. Il est séparé de la croûte par la discontinuité de Mohorovicic (terme fréquemment abrégé en moho), et du noyau par celle de Gutenberg. On distingue un manteau supérieur et un manteau inférieur, transition marquée par la transition de phase Olivine structure spinelle (Ringwoodite) en Perowskite + Magnésowüstite et s'effectue à 670 km de profondeur. Le manteau supérieur est divisé en deux parties : le manteau lithosphérique (du moho à la LVZ) et le manteau asthénosphérique séparées entre elles par la low velocity zone (LVZ).

MARGE ACTIVE : Marge caractérisée par une forte sismicité et une forte activité volcanique. Les marges actives se situent au bord des plaques tectoniques et constituent l'ensemble des marges de l'océan Pacifique.

MARGE CONTINENTALE : Région immergée de la bordure d'un continent faisant raccord avec les fonds océaniques et comprenant le plateau continental, la pente continentale et le glacis continental.

MARGE PASSIVE :  Marge continentale formée pendant le rifting initial d'un continent pour former un océan.

METAMORPHISME : Ensemble des transformations minéralogiques d'une roche préexistante, à l'état solide, et sous l'effet de conditions de pression et de température différentes de celles régnant à la surface.

METEORITE : Corps solide naturel d'origine intersolaire ou extrasolaire dont la traversée dans l'atmosphère n'a pas fait perdre toute sa masse et qui a atteint la surface de la Terre.

MUR : Compartiment situé en dessous de la faille.

NAINE BLANCHE : Objet céleste de forte densité, issu de l'évolution d'une étoile de masse modérée (de 8 à 10 masses solaires au maximum) après la phase où se produisent des réactions thermonucléaires. Cet objet a alors une taille très petite comparativement à une étoile, et conserve longtemps une température de surface élevée, d'où son nom de « naine blanche ».

NOYAU : Partie centrale approximativement sphérique au cœur de la structure d'un corps céleste Pour la Terre et la planète Vénus, le noyau planétaire est une masse compacte composée essentiellement de fer (80 %) et de nickel. Il est probable que cette masse soit sous forme solide (noyau interne) au cœur d'un ensemble liquide (noyau externe) qui forme une partie importante de la masse de la planète.

NOYAU EXTERNE : Noyau externe liquide essentiellement composé de fer à 80-85 %, environ de 5 % de nickel et d'un autre élément non-déterminé. Sa température moyenne atteint 4000°C. Cette énorme quantité de métal en fusion est brassée par convection, ces mouvements interagissent avec les mouvements de la planète, rotation quotidienne principalement, à plus longue échelle de temps, précession du globe terrestre. La nature conductrice du fer permet le développement de courants électriques variables qui donnent naissance à des champs magnétiques, lesquels renforcent ces courants, créant ainsi un effet dynamo, en s’entretenant les uns les autres. Ainsi explique-t-on que le noyau liquide est à l’origine du champ magnétique terrestre.

NOYAU INTERNE : Noyau interne solide (également appelé « graine ») essentiellement métallique (alliage de fer et de nickel principalement, en proportions environ 80 %-20 %) constitué par cristallisation progressive du noyau externe. La pression, qui est de 3,5 millions de bars (350 GPa), le maintient dans un état solide malgré une température supérieure à 6000°C et une densité d’environ 13. Le noyau interne reste un endroit mystérieux, et plusieurs interrogations demeurent.

ONDE SISMIQUE : Onde provenant du choc produit par un tremblement de terre, et qui se propage à l'intérieur ou à la surface de la Terre.

OROGENESE : Ensemble des processus menant à la formation des montagnes comme le plissement, le chevauchement et la formation de failles dans les couches de roche.

PEDOGENESE : Ensemble des processus physiques, chimiques et biologiques qui président à la genèse et à l'évolution du sol et qui concernent aussi bien l'altération de la roche mère que les transformations à l'intérieur du profil

PERIDOTITE : Roches magmatiques constituant la majeure partie du manteau terrestre. Pauvres en silice, elles sont principalement constituées d'olivines et de pyroxène pyroxènes.

PERIHELIE : Point de l'orbite d'une planète où elle est le plus proche du Soleil.

PLAN DE BENIOFF : Zone peu épaisse, dans laquelle sont localisés les foyers de séismes. La répartition des foyers sismiques dénote l'enfoncement d'une portion de lithosphère océanique, sous une lithosphère continentale ; phénomène appelé subduction.

PLANETE GAZEUSE : Planète très volumineuse, peu dense, éloignée du Soleil, possédant un nombre important de satellites et essentiellement composée d'éléments chimiques légers (hydrogène et hélium).

PLANETE TELLURIQUE : Planète composée de roches et de métaux qui possède en général trois enveloppes concentriques (noyau, manteau et croûte).

PLAQUES TECTONIQUES : Partie superficielle de la Terre, d'une épaisseur d'une centaine de kilomètres, séparée en portions qui se déplacent les unes par rapport aux autres et dont l'ensemble constitue la lithosphère.

PLI ANTICLINAL : Un pli est dit anticlinal quand sa convexité est tournée vers le ciel, c'est-à-dire quand les couches forment arche. Un pli anticlinal présente les couches les plus anciennes au cœur du pli.

PLI SYNCLINAL : Pli dont les flancs s'inclinent de chaque côté vers la partie médiane en formant une dépression concave. Un pli synclinal présente les couches les plus récentes en son centre.

POINT CHAUD : Zone hypothétique de formation de magma ; à partir de cette zone, située au sein du manteau, la matière s'élève en une colonne ascendante, le panache et donne - à la surface de la Terre - lieu à des phénomènes volcaniques. On pense que les points chauds seraient relativement immobiles par rapport au repère que forme le globe terrestre. Ce statisme permettrait, par l'observation de la succession des centres éruptifs liés à ces points chauds, de mettre en évidence le déplacement des plaques lithosphériques. Puisque, en effet, on connaît plusieurs dizaines d'alignements volcaniques dont l'âge varie en continu d'une extrémité à l'autre ; ils confortent cette hypothèse.

PRINCIPE D’ISOSTASIE : Théorie selon laquelle les différents compartiments de l'écorce terrestre se maintiennent en équilibre relatif grâce à la viscosité du milieu sur lequel ils reposent.

PRISME D’ACCRETION : Dans le phénomène de subduction, partie de matériaux qui reste bloquée et qui n'entre pas en subduction, mais qui au contraire s'accumule (s'accrète) et forme un coin entre la plaque chevauchante et la plaque plongeante.

RIFTING CONTINENTAL : Au cours du rifting continental, la lithosphère est étirée et amincie. Cet étirement s'accompagne de déformations de la lithosphère.

RIFT OCEANIQUE : Fossé d'effondrement qui se situe au milieu des dorsales océaniques.

ROCHE MAGMATIQUE : Roche se formant quand un magma se refroidit et se solidifie, avec ou sans cristallisation complète des minéraux le composant. On distingue des roches magmatiques plutoniques et des roches magmatiques volcaniques.

ROCHE METAMORPHIQUE : Les roches métamorphiques sont des roches sédimentaires ou éruptives, transformées ultérieurement par un facteur d'origine interne tel que compression, échauffement, influence magmatique.

ROCHE PLUTONIQUE : Roches se formant lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues et ont une grande extension géographique.

ROCHE SEDIMENTAIRE : Roche formée par le dépôt plus ou moins continu de matériaux prélevés sur les continents après altération des roches préexistantes et transport par des agents mécaniques externes (eau ou vent).

SILICATE : Sel dérivant de la silice (SiO2). En minéralogie, les silicates désignent une importante famille de minéraux. Ils constituent 97 % de la croûte terrestre.

STRATIFICATION : Disposition des sédiments en couches ou strates séparées par un changement de couleurs, de texture, de dimensions des particules et de composition.

SUBDUCTION : Processus par lequel une plaque tectonique océanique s'incurve et plonge sous une autre plaque avant de s'enfoncer dans le manteau.

SUBSIDENCE : Enfoncement lent de la croûte terrestre dans les fosses où s'accumulent de fortes épaisseurs de sédiments. La subsidence peut être tectonique (quand l'amincissement crustal est à l'origine du bassin sédimentaire), ou thermique (à la suite d'une orogénèse, la montagne en se refroidissant se rétracte et s'effondre (relaxation thermique)).

THEORIE DU BIG BANG : La théorie du Big Bang est le modèle cosmologique prédominant décrivant le développement initial de l'Univers. Selon cette théorie, le Big Bang s'est produit il y a environ 13 798 milliards d'années (à ± 0.037 milliards), qui est ainsi considéré comme l'âge de l'Univers. L’Univers s'est ensuite trouvé dans un état extrêmement chaud et dense et a commencé à s'étendre rapidement. Après l'expansion initiale, l'Univers s'est suffisamment refroidi pour permettre à l'énergie d'être convertie en diverses particules subatomiques dont les protons, les neutrons et les électrons. Bien que les noyaux atomiques simples aient pu se former rapidement, il aura fallu des milliers d'années avant de voir apparaître les premiers atomes électriquement neutres. Le premier élément produit a été l'hydrogène accompagné de traces d'hélium et de lithium. Des nuages géants composés de ces éléments primordiaux se sont assemblés sous l'action de la gravité pour former des étoiles et des galaxies et les éléments plus lourds ont été créés soit dans les étoiles soit pendant les supernovas.

TOIT : Compartiment au-dessus de la faille.

UNITE ASTRONOMIQUE : Unité utilisée les distances entre les planètes. Elle correspond à la distance moyenne entre la Terre et le Soleil.

VOIE LACTEE : Galaxie dans laquelle se situe le système solaire (et donc la Terre). Sa forme générale est un disque de 80 000 années lumières de diamètre comportant un bulbe central. Le bulbe est entouré d’un halo sphérique de faible densité de 100 000 al de diamètre. Elle contient environ 140 milliards d’étoiles dont le Soleil.

ZONE DE CISAILLEMENT : Surface de discontinuité tectonique très importante affectant l'écorce et le manteau supérieur. Elle résulte d'une déformation inhomogène concentrant des mouvements relatifs dans les zones planaires ou curvilignes étroites (zones à déformation accrue). Les blocs rigides situés entre ces zones sont très peu déformés. Le mouvement cisaillant de ces blocs plus rigides peut induire une composante de rotation non-coaxiale dans la zone déformée. Normalement ces surfaces de discontinuité s'enfoncent à une profondeur assez importante et produisent ainsi une large gamme de roches déformées.

ZONE DE SUBDUCTION : Lieu où se produit la plaque plonge en profondeur au cours d'un phénomène de subduction. Les volcans de subduction s'alignent en général parallèlement à la zone de subduction, à une distance de l'ordre de 200 km de la fosse océanique. On appelle « arcs volcaniques » ces alignements de volcans. Les zones de subduction sont également le lieu où se produisent les séismes les plus violents.

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